vendredi, mai 3, 2024
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Oliver Jarvis : L’avenir des LMP2 dépend de la vitesse des hypercars

Les nombreux constructeurs et équipes de la catégorie hypercar mettent les LMP2 dans l’embarras – Mais Oliver Jarvis voit une solution à ce dilemme

Dans le Championnat du monde d’endurance (WEC) et au Mans, tout est prêt pour la nouvelle ère dorée de l’endurance. Mais des constructeurs comme Peugeot, Ferrari, Porsche ou Lamborghini se font encore attendre. Ce n’est que petit à petit qu’ils les rejoignent avec leurs hypercars et leurs prototypes LMDh.

Ce n’est qu’à ce moment-là que l’on pourra se faire une idée plus précise des autres catégories et de la future structure de la série. Actuellement, quatre catégories (Hypercar, LMP2, GTE-Pro et GTE-Am) sont représentées dans le championnat du monde d’endurance, mais cela ne doit pas forcément rester ainsi. Ainsi, le positionnement futur de la catégorie LMP2 est actuellement un point d’interrogation.

« La FIA et l’ACO doivent attendre de voir quel sera le rythme réel des hypercars. Pas le rythme actuel, mais celui qui prévaudra quand Porsche arrivera », explique Oliver Jarvis. « Ils devront alors décider de la place de la LMP2. Car nous avons ces voitures incroyables, mais nous les détériorons chaque année, et c’est vraiment dommage. « 

« Elles n’atteignent pas leur plein potentiel, ce pour quoi les gens ont en fait acheté ces voitures ». Le Britannique connaît désormais les deux côtés. Il a fait partie de l’équipe LMP1 d’Audi pendant des années et participe depuis des années à la catégorie des prototypes plus petits. En 2017, lors de la première année de la génération actuelle de LMP2, il a failli gagner au Mans avec Jackie Chan DC Racing.

LMP2 doit être de plus en plus freinée

En attendant, notamment parce que de nombreux constructeurs travaillent encore sur leurs hypercars et prototypes LMDh, le lancement de la prochaine génération de LMP2 a été repoussé. Jarvis qualifie cette décision de « tout à fait raisonnable pour toutes les équipes pour des raisons de coûts ».

Et de poursuivre : « Je pense que c’est aussi la bonne chose à faire d’un point de vue sportif de décider où se situe la catégorie LMP2 dans la hiérarchie en termes de temps au tour ». Cette classification est effectivement encore un gros problème actuellement. L’année dernière, les petits prototypes de la catégorie LMP1 pouvaient encore rouler librement au Mans.
Paul di Resta a ainsi réalisé un temps au tour de 3’24 »528 lors de la session Hyperpole des 24 Heures du Mans 2020. Un temps que le pilote Toyota Kamui Kobayashi n’a battu que de 0,6 seconde l’année suivante avec la nouvelle hypercar du constructeur japonais. En 2022, le temps de la pole n’était plus que de 0,1 seconde inférieur au record de la piste LMP2. Ainsi, la classe des prototypes, plus petite, doit être freinée de plus en plus.

Dans les trois ou quatre prochaines années, lorsque la grille de départ sera modifiée avec la GT3, il se pourrait que l’ELMS et l’AsLMS aient une plus grande grille de départ », suppose-t-il. Et il est sûr d’une chose : « Ces véhicules ne vont pas disparaître. Pour moi, il y a toujours un marché pour les voitures LMP2 »

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