vendredi, décembre 5, 2025
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Une lutte pour le titre comme en F3 ? Piastri s’exprime sur la pression en Formule 1

Oscar Piastri est en tête du championnat du monde 2025 et affronte pour la première fois son coéquipier Lando Norris. Quelles sont les similitudes avec les séries juniors ?

Oscar Piastri mène le championnat du monde de Formule 1 avec neuf points d’avance sur son coéquipier McLaren Lando Norris et a des chances réalistes de remporter le titre. L’Australien a remporté le championnat de Formule 3 en 2020 et le titre de Formule 2 en 2021. À 24 ans, il se sent dans la course au titre de Formule 1 comme à l’époque où il évoluait dans les séries juniors. Mais le duel avec son coéquipier rend la saison 2025 très spéciale pour lui.

En 2020, il était déjà en compétition contre un coéquipier en Formule 3 : Logan Sergeant, de l’équipe Prema. La dynamique est différente dans les séries juniors et en Formule 1 : dans les séries juniors, les pilotes doivent généralement payer pour leur place dans le cockpit, tandis qu’en Formule 1, ils sont salariés et gagnent beaucoup d’argent grâce à la course automobile.

Mais qu’est-ce qui fait la différence lorsqu’il s’agit de remporter le titre de champion de Formule 1 ? En Formule 3, Piastri devait avant tout réaliser des courses propres, tandis qu’en Formule 2, la gestion des pneus jouait déjà un rôle important. La Formule 1 est encore un tout autre niveau. Piastri voit néanmoins de nombreux parallèles avec ses précédentes luttes pour le titre.

Les différences et les similitudes

« En fait, cela ressemble beaucoup aux championnats auxquels j’ai participé dans le passé », explique le jeune pilote. « La plus grande différence, c’est que pour la première fois, je dois me battre aussi durement contre un coéquipier pour remporter le titre. »

« J’ai couru contre Logan Sergeant en Formule 3, mais avant la Formule 1, il y a moins d’obstacles. Il n’y a pas d’arrêts au stand, pas de stratégie. On part simplement et on essaie de se battre les uns contre les autres et de finir devant son coéquipier. »

« En Formule 1, la stratégie représente un obstacle plus important », explique-t-il. « Il y a tellement de facteurs différents qui peuvent influencer le résultat. La dynamique est donc différente. D’autres éléments prennent alors le dessus : il faut être en tête avant les arrêts au stand et prendre ou non des risques au bon moment. »

La Formule 1, un niveau au-dessus

Selon Piastri, c’est ce qui fait la différence et qui s’avère être un défi mental de taille. « Au final, la position pour remporter le titre est similaire », précise l’Australien. « Je sais que ce qui a fonctionné dans le passé était différent dans chaque championnat. Il n’y a pas qu’une seule façon d’essayer. »

« Dans la position où nous sommes, nous ne pouvons pas nous contenter de marquer des points régulièrement. Je dois battre tout le monde, car nous nous battons souvent pour les première et deuxième places lors de nombreux week-ends », poursuit Piastri. « Si vous terminez régulièrement deuxième, vous marquez certes de bons points, mais quelqu’un gagne. Et si celui-ci remporte toutes les courses, il est également constant. »

Dans les catégories juniors, en raison du nombre plus important de courses par week-end, il regardait souvent combien de points seraient nécessaires pour conserver une bonne position au classement général. Cela ne fonctionne que partiellement en Formule 1. « Il y a moins d’intérêt à calculer, car il n’y a qu’une seule course le week-end. Dans les séries juniors, il y en a deux, et en Formule 2, il y en avait même trois par week-end. »

En Formule 1, il faut toujours être en tête

« On peut calculer une moyenne, mais ce n’est pas parce que cela a fonctionné une fois que cela fonctionnera à nouveau. Nous prenons les courses les unes après les autres. Cela peut sembler ennuyeux, mais c’est la réalité », précise le pilote McLaren. « Tu ne peux pas te préoccuper de ce qui se passe à Abu Dhabi si cela te détourne de la course du week-end, surtout quand tu es en tête de la Formule 1. »

Selon Piastri, il est essentiel de donner le meilleur de soi-même à chaque course, d’être pleinement concentré et de tirer le maximum du moment présent. « C’est un cliché de se concentrer pleinement sur la course en cours, car nous essayons de marquer le plus de points possible. »

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