Pourquoi Jack Aitken a-t-il subi une crevaison dimanche à Spielberg, quel rôle a joué le contact avec Ricardo Feller et dans quelle mesure cela complique-t-il la course au titre ?
Week-end cauchemardesque pour Jack Aitken à Spielberg : Après son black-out de samedi, où il a perdu la deuxième place à trois virages de l’arrivée et a percuté les pneus, le pilote Emil Frey a subi une crevaison alors qu’il était troisième dans la course de dimanche, ce qui lui a valu une nouvelle fois de ne marquer aucun point en terminant 20e. Il se retrouve désormais à 21 points de la sixième place avant la finale de la saison.
Mais quelle était la cause de cet incident au troisième tour ? « Nous avons eu un contact au premier tour, mais rien de grave, et c’était de l’autre côté de la voiture », « Cela ne peut donc pas en être la cause. »
Mais le fait que le pneu arrière droit ait lentement perdu de la pression suggère une autre explication. « C’était un petit trou, comme un trou dans la bande de roulement, probablement causé par des débris ou du carbone – cela peut même parfois être provoqué par du gravier », explique-t-il.
Une vis a-t-elle causé le problème ?
Deux tours avant l’éclatement du pneu, il avait déjà « remarqué que la pression baissait. J’ai pu continuer à rouler un peu », dit-il. Mais « à un moment donné, la pression était si basse que le pneu s’est simplement détaché de la jante ».
En effet, au début de la course, à la ligne de départ et d’arrivée et à l’entrée des stands, il y avait des débris sur la piste, ce qui a presque incité le directeur de course Sven Stoppe à envoyer la voiture de sécurité sur la piste. Mais il a décidé de ne pas le faire, car il semblait n’y avoir aucun problème.
Il n’est toutefois pas certain que ces débris soient à l’origine du dommage. En effet, l’état du pneu semblait plutôt indiquer qu’une vis avait pu causer le problème. C’est également ce que laisse entendre la déclaration du directeur technique d’Emil Frey, Jürg Flach. Il cite comme cause « un objet sur la ligne droite de départ et d’arrivée au premier tour ».
Vermeulen a subi un dommage similaire au pneu vendredi
Il est intéressant de noter à cet égard que son coéquipier Thierry Vermeulen a également subi un dommage très similaire au pneu vendredi à la fin de la première séance d’essais libres, lorsque le pneu a d’abord perdu lentement de la pression, puis l’a contraint à rentrer prématurément aux stands. Dans ce cas également, il semblait que l’endommagement avait pu être causé par une vis.
Aitken a donc dû s’arrêter dès le troisième tour, ce qui l’a relégué en queue de peloton. Le Britannique a ensuite réalisé le tour le plus rapide de la course, mais celle-ci était déjà terminée, car cet arrêt ne comptait pas comme l’un des deux arrêts obligatoires.
« Malheureusement, la voiture de sécurité n’est pas venue nous ramener dans le peloton », explique-t-il, ce qui était son objectif. « Ce n’était donc pas notre week-end. »
Aitken à propos de ce week-end amer : « C’est dur »
Aitken, qui comptait deux points de retard sur le leader du DTM Lucas Auer avant Spielberg, n’a remporté qu’un seul point pour sa troisième place sur la grille de départ à Spielberg et doit désormais rattraper 21 points, alors qu’il en reste 56 à attribuer. « Nous allons à Hockenheim et nous verrons ce que cela nous apportera », dit Aitken en haussant les épaules. « C’est difficile, mais on ne peut rien y changer. »
Il garde espoir, car la saison 2025 a déjà connu de nombreux rebondissements. « La saison est faite de hauts et de bas. Nous traversons actuellement une mauvaise passe, mais j’espère que Hockenheim nous redonnera le sourire. »






