dimanche, avril 28, 2024
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Sebastian Vettel critique le président de l’Italie et la Formule 1

Le fait qu’une escadrille de voltige aérienne ait pu se produire à Monza dans le cadre du programme-cadre, parce que le président italien l’a souhaité, irrite Sebastian Vettel

Sebastian Vettel s’en prend au président de l’Italie, Sergio Mattarella. Il s’agit de l’environnement. En effet, Mattarella aurait insisté pour que l’équipe de voltige aérienne Frecce Tricolori vole à Monza dans le cadre du programme-cadre de la Formule 1. Ce qui, à son tour, irrite Vettel, qui estime que l’on devrait s’abstenir de telles actions dans l’esprit de la campagne de protection de l’environnement de la Formule 1.

La Formule 1 a en fait interdit depuis longtemps les vols autour des Grands Prix, mais il semble y avoir régulièrement des exceptions. Lors du Grand Prix d’Autriche, par exemple, on n’a pas seulement roulé, mais aussi volé ; et le CEO de la Formule 1, Stefano Domenicali, s’est aussi irrité de ce bus VW qui, équipé d’un moteur à réaction, a tonné au-dessus du départ et de l’arrivée.

Maintenant, à Monza, le Frecce Tricolori est passé deux fois devant le circuit. Vettel est furieux : « J’espère qu’ils vont enfin arrêter ces survols. J’ai entendu dire que le président avait insisté. Il a environ 100 ans. Il a donc probablement du mal à laisser tomber ce genre d’égocentrisme ! »

Mattarella est président de la République italienne depuis 2015 et n’a d’ailleurs pas 100 ans, mais 81. Il est également passé par la Formule 1 pour féliciter Pirelli à l’occasion du 150e anniversaire de l’entreprise. Le fabricant de pneus a son siège à Milan et est considéré comme l’une des pierres angulaires de l’industrie du nord de l’Italie, importante pour tout le pays.

Vettel estime néanmoins que Monza « doit rester au calendrier. C’est un grand circuit avec une grande atmosphère. Mais on nous a promis que ces survols n’auraient plus lieu. Il me semble que la Formule 1 cède immédiatement lorsque le président veut quelque chose, malgré toutes les banderoles au bord du circuit qui prétendent que nous nous engageons à rendre le monde meilleur ».

Monza n’a pas non plus laissé la meilleure impression en matière de durabilité. Exemple : A la cafétéria pour les journalistes, des gobelets en plastique jetables étaient parfois utilisés pour les boissons, alors que le plastique jetable était en fait déclaré hors-la-loi ; et si l’on y arrivait avec un vieux gobelet pour le faire remplir, celui-ci n’était pas toujours jeté, mais parfois simplement jeté.

« La Formule 1 doit cesser de se laisser influencer par l’extérieur », critique Vettel. « Si tu as un objectif, nous ne devrions pas nous comporter comme tous ces pays et nous faciliter la tâche en disant que de toute façon nous ne pouvons pas l’atteindre. Quand on fait une promesse, il faut la tenir « 

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