Nico Rosberg se souvient de son célèbre accident avec Lewis Hamilton à Barcelone : ce qu’il a vu plus tard dans les données et ce qu’il trouve encore « incroyable » aujourd’hui
Neuf ans se sont écoulés depuis le célèbre accident entre les deux « rivaux d’argent » Nico Rosberg et Lewis Hamilton lors du Grand Prix d’Espagne. À l’approche de l’édition 2023, les souvenirs ont refait surface, d’autant plus que deux coéquipiers en lice pour le titre mondial, Oscar Piastri et Lando Norris, occupaient la première ligne de la grille de départ, comme ce jour de mai 2016…
Aujourd’hui expert à la télévision, Rosberg se souvient encore très bien de la collision et de la réprimande infligée aux deux pilotes par les dirigeants de Mercedes, comme il l’a révélé en marge de la course à Barcelone.
À l’époque, l’Allemand surfait sur une vague de succès absolu, arrivant en Catalogne avec sept victoires consécutives et une confortable avance au championnat du monde. Lors des qualifications, Hamilton avait toutefois pris le dessus dans le duel des Flèches d’argent, mais Rosberg avait pris le meilleur départ :
« J’ai pris la tête de Lewis sur la voie extérieure, mais j’avais choisi le mauvais réglage moteur, ce qui m’a ralenti dans le virage numéro quatre », se souvient Rosberg sur Sky : « Lewis a alors tenté de passer à l’intérieur, je l’ai bloqué très tard, de manière très agressive », admet l’Allemand.
Rosberg avait du mal à y croire en regardant les données
Cependant : « Il est sorti dans l’herbe et nous avons pu voir plus tard dans les données qu’il n’avait jamais levé le pied. Il est resté à fond dans l’herbe, ce qui est incroyable », explique Rosberg : « Puis, bien sûr, il y a eu la collision, ce qui est vraiment le pire scénario possible et aussi dangereux. »
Au moins, la relation entre les deux rivaux n’a pas trop souffert de cet incident, comme le remarque Rosberg avec humour noir : « Elle était déjà mauvaise, donc ça n’a pas vraiment changé grand-chose », déclare l’Allemand. Mais au sein de l’équipe, la collision a bien sûr aggravé les choses : « C’était une situation extrêmement intense et difficile à gérer, même en interne. »
Rosberg fait remarquer : « Lewis et moi n’avons pas parlé et avons simplement essayé… mais il y avait aussi la politique interne, qui était du côté de qui, qui était responsable… c’était très dur. »
