vendredi, mai 10, 2024
AccueilMotorsportsRoman Russinov critique les sanctions russes de la FIA, retrait de G-Drive

Roman Russinov critique les sanctions russes de la FIA, retrait de G-Drive

Roman Russinov critique la FIA pour ses sanctions contre la Russie, mais comme Nikita Masepin, il a des liens avec Poutine – Départ de G-Drive Racing

Le prochain pilote de course russe réagit aux sanctions imposées par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) après la guerre d’invasion de l’Ukraine par la Russie : Roman Russinov s’est exprimé samedi soir dans un long post sur Instagram.

Russinow y critique la FIA pour les mesures prises et le code de conduite adopté. Entre autres, l’interdiction des équipes avec licence russe touche directement Russinow et sa bannière G-Drive Racing. G-Drive Racing a toujours pris le départ des 24h du Mans, du championnat du monde d’endurance WEC et de l’ELMS sous licence russe.

Roussinov annonce donc un retrait : « Aujourd’hui, moi, pilote de l’équipe russe G-Drive Racing, j’ai refusé d’accepter les conditions discriminatoires de la FIA. L’objectif de tout sportif est d’entendre l’hymne de son pays sur le podium. En dix ans d’expérience internationale, notre équipe l’a fait à de nombreuses reprises. « 

Nous avons hissé le drapeau russe, nous avons écouté et chanté l’hymne national russe. Dans l’intérêt de mes fans, de mes coéquipiers et de mon honneur sportif, je ne signerai pas ce document. Il vaut mieux ne pas y aller du tout. « 

Roman Russinow : via Gazprom, des liens avec Poutine

Mais la vérité, c’est que Roussinov a des liens avec le président russe Vladimir Poutine et son cercle d’oligarques internes via G-Drive, tout comme l’ex-pilote de Formule 1 Nikita Masepin.

Le père de Masepin, Dmitri, est l’actionnaire majoritaire et le président d’Uralchem, ainsi que le propriétaire d’Uralkali. En janvier, Poutine l’a encore rencontré au Kremlin. La société G-Drive, à laquelle Russinov est associé, est une chaîne de stations-service russes exploitée par le groupe pétrolier public Gazprom.

Les sanctions de la politique internationale touchent donc également G-Drive. Mot-clé international : « L’équipe GDR a toujours été internationale », écrit encore Russinow dans son post. « Les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs viennent du monde entier »

L’avenir de G-Drive Racing n’est pas clair

« Et si nous demandions à tous d’abandonner leur drapeau, leur expérience et leur nom, il n’y aurait jamais de véritable fraternité sportive et de victoires. C’est dommage que ces garçons ne concourent pas non plus pour GDR ».

L’avenir de l’équipe n’est pas encore clair. « Nous étudions déjà différents projets pour développer le sport automobile dans notre pays. J’espère sincèrement que nous pourrons revenir à la compétition internationale dès que l’esprit sportif et des conditions de concurrence égales pour tous les participants seront de retour », explique Russinow.

G-Drive Racing avait prévu des programmes en WEC, Le Mans et ELMS pour 2022. Parmi les pilotes concernés, on trouve Daniil Kwjat et Sophia Flörsch, avec qui un programme ELMS devait être mis sur pied. Pour l’instant, il n’est pas certain que Russinow et G-Drive reviennent dans le sport automobile.

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments