vendredi, mai 3, 2024
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Restriction des essais : ce sont justement les équipes qui ont empêché une interdiction des essais DTM ?

L’ADAC s’était déjà mis d’accord avec les constructeurs sur une interdiction complète des essais en DTM : ce sont justement les équipes, qui souffrent des coûts, qui ont contrecarré le plan

Fin février, l’ADAC a finalisé la limitation des tests pour la saison DTM 2024, qui permet toujours aux équipes – en fonction du nombre de pilotes – de réaliser entre cinq et 15 jours de tests. Mais pourquoi n’a-t-on pas imposé une interdiction complète des tests, comme dans d’autres séries, afin de réduire les coûts ?

Parce que – d’après ce que l’on entend – les constructeurs représentés en DTM s’étaient déjà mis d’accord avec l’ADAC au début de l’année sur une interdiction complète des essais sur les circuits DTM à partir du 1er avril. Les essais du jeudi auraient été autorisés – et donc la seule possibilité de test avant les week-ends de course respectifs.

Pourquoi cette règle a-t-elle été abrogée ? Les équipes se sont senties ignorées et ont exigé d’être impliquées dans les discussions avec l’ADAC, ce qui a relancé le sujet.

Comment les équipes ont contrecarré les plans d’interdiction

Lors de la réunion des teams managers en février avec l’ADAC, il y eut ensuite une résistance à l’interdiction complète des essais. Certaines équipes ont fait valoir qu’elles avaient déjà réservé de nombreux essais privés et que l’interdiction entraînerait des coûts. Une argumentation que certains considèrent comme un prétexte. D’autant plus que cela aurait probablement touché de toute façon les équipes qui font beaucoup de tests et qui disposent de meilleures possibilités financières.

De plus, des voix se sont élevées parmi les équipes pour dire que si les essais avaient été interdits à partir du 1er avril, tant d’argent aurait été dépensé en mars pour des essais privés dans le sud de l’Europe que les coûts auraient explosé.

Là aussi, il y a des doutes, car l’interdiction initialement prévue n’aurait de toute façon concerné que les circuits DTM. Sous cette réglementation, les essais à Portimao, Barcelone ou Valence auraient donc été autorisés à tout moment pendant la saison.

Compromis qui ne fait pas le bonheur de tous

Mais l’ADAC a repensé le mode de fonctionnement discuté avec les constructeurs et a trouvé une nouvelle règle qui s’applique depuis le 1er mars et qui a été étendue à tous les circuits.

Toutefois, les tests ont été autorisés sur un maximum de cinq circuits différents – et cinq jours de test par pilote. Un compromis qui ne plaît guère aux équipes qui n’auraient de toute façon pas eu les moyens financiers d’effectuer des tests à grande échelle. D’autant plus que la règle initialement prévue comme contraignante, selon laquelle seuls trois jeux de pneus sont autorisés par jour pour une voiture, a été affaiblie et n’existe plus qu’à titre de recommandation.

L’ADAC et la commission compétente considèrent toutefois cette solution comme un premier pas contre la prolifération des essais privés dans le DTM. En effet, la publication de toutes les activités de roulage, désormais obligatoire pour toutes les équipes, permet d’espérer des données qui permettront d’introduire une réglementation plus efficace à partir de la fin de la saison 2024.

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