vendredi, décembre 5, 2025
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Rallye de l’Acropole WRC 2025 : Hyundai doublement en tête après la journée de vendredi

Hyundai prend les commandes vendredi après-midi en Grèce et aborde la journée de samedi avec le duo Tänak/Fourmaux

Une chaleur torride et des épreuves extrêmement difficiles ont fait du Rallye de l’Acropole en Grèce, septième manche du Championnat du monde des rallyes (WRC) 2025, une véritable course éliminatoire vendredi, avec Ott Tänak en tête d’un doublé Hyundai. Après six épreuves sur gravier très difficiles, l’Estonien devance son coéquipier Adrien Fourmaux de 3,0 secondes. Sébastien Ogier, dans sa Toyota, occupe la troisième place (+16,9 secondes).

La journée s’est avérée être l’une des plus difficiles de la saison WRC jusqu’à présent : dans le cockpit, les températures ont grimpé jusqu’à 70 degrés, tandis que les pistes accidentées et le sol abrasif ont causé de nombreux dommages aux pneus des voitures Rally1.

Sans avoir signé le meilleur temps, mais grâce à un rythme constant et une gestion intelligente des risques, Tänak a pris la tête devant Ogier dans l’après-midi. Il a certes perdu du temps dans l’après-midi à cause d’un pneu qui a sauté de la jante, mais contrairement à beaucoup de ses concurrents, il a été épargné par les gros problèmes. L’équilibre de sa Hyundai i20 lui a également posé des problèmes tout au long de la journée. « Nous avons passé une journée sans encombre, c’est le plus important », a déclaré Tänak.

Fourmaux intelligent – Ogier perd la tête

Fourmaux a été le seul pilote d’une voiture Rally1 à terminer la journée sans crevaison. Le Français a profité de sa position de départ et d’une stratégie bien pensée. Trois meilleurs temps ont souligné sa performance et, lors de la sixième épreuve, il a dépassé Ogier pour prendre la deuxième place.

Ogier, quant à lui, était l’homme du matin. Malgré une position de départ précoce, il a pris la tête lors de la deuxième épreuve spéciale et l’a conservée, bien que Neuville et lui aient tous deux subi des crevaisons. La crevaison d’Ogier s’est produite à seulement 200 mètres de l’arrivée, tandis que Neuville a renoncé à changer de pneu et a perdu 39,5 secondes. « J’ai donné le maximum aujourd’hui », a résumé Ogier. « Compte tenu des conditions, nous pouvons être satisfaits. »

Evans, Rovanperä et Neuville aux prises avec des dégâts

Le leader du championnat du monde Elfyn Evans a été le plus durement touché : premier pilote sur la route, le Gallois a eu beaucoup de mal à trouver de l’adhérence, a perdu du temps lors de la quatrième spéciale à cause d’un pneu crevé et s’est également plaint de problèmes de direction. Il a néanmoins réussi à se hisser à la quatrième place (+1:21,5 minute), tandis que nombre de ses concurrents ont connu des problèmes encore plus importants.

Kalle Rovanperä a connu un début de journée mitigé. Le Finlandais n’a tout d’abord pas trouvé son équilibre dans sa GR Yaris, avant que le châssis ne lâche : une avarie au niveau de la direction lui a fait perdre du temps. L’après-midi, il a ensuite crevé. Conséquence : il a rétrogradé à la septième place.

Neuville lui-même a qualifié sa journée de vendredi de « désastre ». Une crevaison le matin, puis une autre lors de la cinquième spéciale, l’ont fait rétrograder loin dans le classement. Il a tout de même terminé la journée avec le meilleur temps et à la huitième place.

Munster solide, Katsuta et Solberg dans le top 10

Gregoire Munster a impressionné au volant de la Ford M-Sport en terminant cinquième, malgré deux crevaisons lors de la quatrième spéciale. Son coéquipier Josh McErlean a quant à lui perdu plus de deux minutes à cause de problèmes techniques.

Le pilote Toyota Takamoto Katsuta a continué à rouler sans encombre après une crevaison en début de course et occupe la sixième place. Oliver Solberg est le meilleur pilote WRC2, en neuvième position. Le Suédois a maîtrisé sans faute les difficultés de la journée de vendredi.

Deux bolides Rally1 n’ont pas franchi la ligne d’arrivée vendredi : le jeune pilote Toyota Sami Pajari occupait une excellente cinquième place lorsqu’un problème technique l’a contraint à abandonner. Le pilote M-Sport Martins Sesks a également abandonné en raison d’un problème sur le système d’alimentation en carburant.

Samedi, le Rallye de l’Acropole proposera deux boucles de trois spéciales pour un total de 123,44 kilomètres.

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