Dans l’affaire Wittmann, le prochain acte est imminent. Vendredi, la plainte déposée par le conseiller et proche de Hopp contre l’interdiction de stade au TSG Hoffenheim sera examinée.
Le prochain acte de la querelle permanente entre la direction du TSG Hoffenheim et Roger Wittmann, qui s’est vu interdire l’accès au stade, sera joué vendredi. Dans la matinée, le tribunal régional de Heidelberg examinera la demande d’injonction déposée par le conseiller et proche du mécène du TSG Dietmar Hopp, qui s’est vu interdire l’accès au stade et à la maison.
Les faits concernant l’ancien directeur de l’académie de Hoffenheim, Dirk Mack, également mis au ban, seront également examinés.
Wittmann avait intenté cette action afin de connaître les raisons exactes de son interdiction et de contester celle-ci, prononcée dans un premier temps pour la saison en cours. Le TSG doit donc désormais fournir des raisons concrètes pour justifier cette mesure inhabituelle.
On peut supposer que certains détails peu reluisants seront abordés. Selon certaines informations, il s’agirait de diffamation, de fausses déclarations et d’insultes. Le tribunal décidera alors si les interdictions d’accès au stade et au domicile sont confirmées ou rejetées.
La pertinence de la présence personnelle de Wittmann aux matchs dans le cadre de son activité de conseiller devra également être clarifiée, car il continue de représenter d’autres professionnels du TSG, tels que Umut Tohumcu, Tim Lemperle, Fisnik Asllani ou Arthur Chaves. Ni plus, ni moins.
Il ne s’agit pas du maintien ou de la poursuite de la direction actuelle, même si de tels scénarios sont évoqués ailleurs. Pour mettre les choses au clair : même si Wittmann obtenait gain de cause et pouvait à nouveau accéder au stade, cela ne changerait rien à la prise de distance déjà annoncée en avril vis-à-vis de ce conseiller et de son influence inappropriée sur les activités opérationnelles. Hopp avait toléré cette mesure et, du moins, ne l’avait pas commentée. Même après l’interdiction d’accès au stade, le calme était resté de mise, jusqu’à ce que l’homme de 85 ans qualifie de manière surprenante cette décision de « grande saloperie » la semaine dernière.
Il reste maintenant à voir si Hopp avait raison ou s’il devra faire marche arrière si le tribunal confirme l’interdiction sur la base des preuves. Il ne faut toutefois pas s’attendre à ce que le deuxième associé, doté de la majorité des droits de vote, le président du club Jörg Albrecht, revienne sur la solidarité récemment affirmée et le soutien assuré à la direction. Peu importe l’issue de vendredi.
