vendredi, décembre 5, 2025
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« Nous avions la balle de match sur un plateau » : sans les accidents, Aitken serait déjà presque champion !

Les deux accidents au Sachsenring et à Spielberg vont-ils coûter le titre DTM à Jack Aitken ? Ce qui plaide en faveur de cette hypothèse et quelles sont ses chances pour la finale ?

Le pilote Emil Frey Ferrari Jack Aitken aborde la finale du DTM à Hockenheim en sixième position, avec 21 points de retard, et donc en tant qu’outsider. Sans les deux accidents au Sachsenring, où il est entré en collision avec Thomas Preining dans la lutte pour la victoire, et à Spielberg, où il a perdu la deuxième place peu avant l’arrivée, il serait déjà presque champion !

« Nous aurions déjà été comblés », reconnaît Jürg Flach, directeur technique chez Emil Frey. En effet, sans ces deux incidents, le Britannique aurait probablement deux deuxièmes places et 39 points supplémentaires à son actif, ce qui lui permettrait d’arriver à Hockenheim avec une confortable avance d’environ 20 points et de tout décider dès la première course.

La collision au Sachsenring est clairement imputable à Preining, mais si Aitken avait laissé passer le « Grello », il n’aurait probablement pas terminé 15e, mais deuxième. Et il aurait marqué 20 points au lieu d’un seul. Mais c’est surtout son abandon inutile samedi à Spielberg qui fait mal, lorsqu’il a perdu sa deuxième place dans le mur de pneus à trois virages de l’arrivée.

Aitken à propos de sa faute : « La voiture a vraiment été très endommagée »

Cela lui a coûté 20 points assurés. « Il n’arrivait pas à croire qu’il ait pu commettre une telle erreur. Nous n’y sommes pas habitués non plus, mais nous perdons et gagnons ensemble », déclare le directeur technique Flach. « Une fois de plus, nous avions une sorte de balle de match sur un plateau, et nous n’avons pas su la saisir. »

Sans cette erreur, Aitken aurait pris la tête du classement général avec douze points d’avance après la course de samedi à Spielberg. Aitken lui-même déclare avoir « commis une erreur à un moment très inopportun ».

« Je pensais pouvoir mettre deux roues dans le gravier sans que cela pose de gros problème, mais j’avais un peu trop de vitesse. La voiture a vraiment mal rebondi et quand j’ai atterri, l’arrière était hors de contrôle », explique-t-il à propos de l’incident.

Le directeur technique d’Emil Frey : « La situation est désormais extrêmement difficile »

Le fait qu’il ait probablement roulé sur une vis dimanche après avoir obtenu une troisième place sur la grille de départ, qui lui a rapporté un point, ce qui a ensuite causé une crevaison, est une ironie amère du destin. Une fois de plus, Aitken est resté sans points dans la course.

« La situation est désormais extrêmement difficile, avec 21 points de retard. Mais l’espoir meurt en dernier », espère le directeur technique Flach, qui mise sur la chance lors de la première course au Hockenheimring afin d’avoir encore une chance lors de la deuxième course. Car au total, il reste encore 56 points à gagner à Hockenheim.

Mais qu’espère l’équipe Emil Frey, qui contrairement à la plupart de ses rivaux pour le titre n’a pas effectué d’essais, avec la Ferrari 296 GT3 lors de la finale ? « Ce circuit nous a toujours réussi », affirme Flach avec confiance.

« Cela dépendra bien sûr du BoP, mais nous avons un bon réglage pour ce circuit, compte tenu de ses caractéristiques », explique-t-il. « Normalement, nous devrions être compétitifs là-bas. » Après avoir fêté son 30e anniversaire, Aitken aborde également ce week-end décisif fort d’un succès, grâce à sa victoire en IMSA à Indianapolis.

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