dimanche, décembre 14, 2025
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Malgré la crise : pourquoi Alonso « garantit » le succès d’Aston Martin

Une saison difficile touche à sa fin – Fernando Alonso se projette déjà en 2026 – Il explique pourquoi le succès est garanti, mais qu’il faut faire preuve de patience chez Aston Martin

Pour Fernando Alonso et Aston Martin, une nouvelle saison difficile touche à sa fin en 2025.
Après les difficultés rencontrées avec l’AMR24, son successeur, l’AMR25, n’a pas non plus permis de réaliser la percée espérée au sommet de la Formule 1.
Avant la dernière course de la saison, l’Espagnol ne cache pas sa joie de tourner la page et de se tourner vers la nouvelle ère qui débutera en 2026.

« Je pense que nous sommes heureux de dire au revoir à cette année », admet Alonso sans détour. Les attentes étaient plus élevées, mais la réalité sur la piste était tout autre. « Nous n’avons manifestement pas été aussi rapides que nous l’espérions. Avec l’AMR24, la saison a été difficile et exigeante, et l’AMR25 n’était que le grand frère de cette AMR24. »

L’équipe ne cache pas ses problèmes, souligne le double champion du monde. « Nous avons des difficultés. Nous ne le cachons pas. » Il s’agit désormais de terminer la dernière course du mieux possible afin d’aider l’équipe dans le championnat. Mais l’accent est depuis longtemps mis sur l’avenir, qui semble nettement plus prometteur aux yeux de l’Espagnol.

Tout est prêt pour le grand saut

Malgré la stagnation actuelle, Alonso reste convaincu qu’il est sur la bonne voie avec l’équipe de Silverstone pour se battre aux avant-postes en 2026, lorsque la nouvelle réglementation entrera en vigueur. L’infrastructure est en place et le personnel a été considérablement renforcé.
« Oui, je le pense toujours », répond Alonso lorsqu’on lui demande s’il continue de croire qu’il dispose du meilleur package pour l’avenir. « L’usine est terminée. La soufflerie est toute neuve, achevée, et nous l’utilisons déjà. » Mais ce qui est encore plus important, ce sont les cerveaux qui sont désormais derrière le projet. Avec le célèbre designer Adrian Newey, l’ancien pape des moteurs Mercedes Andy Cowell et l’ancien employé de Ferrari Enrico Cardile, Aston Martin s’est constitué un super groupe technique. « Nous avons des gens formidables et de grands talents dans l’usine », déclare Alonso.

Succès chez Aston Martin : ce n’est pas une question de « si », mais de « quand »

Le puzzle est prêt, il ne reste plus qu’à l’assembler. Alonso met toutefois en garde contre des attentes trop précipitées, car les nouvelles structures ont besoin de temps pour faire leurs preuves. « Les gens ne sont dans le système que depuis quelques mois. Ces quelques mois ne suffiront pas [pour un changement immédiat] », explique-t-il de manière réaliste. « Nous avons besoin d’une saison complète pour tout mettre en place. C’est ainsi. »

Il n’a toutefois aucun doute quant à la réussite finale du projet de Lawrence Stroll. « Je ne sais pas si Aston Martin va réussir ? Pour moi, c’est une certitude », précise Alonso. « La grande question est de savoir quand. C’est ce que nous essayons tous de faire : y parvenir le plus rapidement possible. »

Mieux vaut une voiture rapide qu’une « conduite intelligente »

En ce qui concerne le règlement 2026, on spécule souvent que les nouvelles unités motrices et l’aérodynamique modifiée pourraient jouer en faveur des pilotes expérimentés et « intelligents » comme Alonso, par exemple grâce à une gestion tactique de l’énergie. Alonso lui-même voit les choses de manière pragmatique.
« On peut toujours jouer un peu avec les outils dont on dispose », dit-il. Il fait référence à la génération actuelle de voitures, avec lesquelles il est devenu difficile de dépasser. « Si vous vous qualifiez bien, vous pouvez garder les voitures derrière vous, même si vous n’avez pas le rythme, comme on l’a vu au Qatar. »

Il utilise son expérience dans différents virages pour s’assurer de ne pas se faire dépasser. En 2026, la gestion de l’énergie pourrait également offrir des possibilités similaires pour obtenir des résultats inattendus. Mais Alonso préférerait ne pas avoir à recourir à ces astuces.
« On ne peut pas être fier de terminer septième ou sixième en utilisant son cerveau à 100 % », déclare Alonso avec son franc-parler habituel. « Je préfère ne pas utiliser mon cerveau et gagner toutes les courses avec 20 secondes d’avance. »

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