jeudi, mai 2, 2024
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Leclerc seulement cinquième au Qatar : quel rôle a joué la panne de Sainz ?

Charles Leclerc termine clairement derrière les pilotes McLaren et même derrière la victime du crash George Russell – Mais pourquoi le Monégasque ne veut pas paniquer

Il espérait « certainement » plus du week-end de Formule 1 au Qatar en 2023, avoue Charles Leclerc après la course de dimanche. Le Monégasque l’a terminée à la cinquième place, et la veille, lors du sprint, il avait même manqué les points en terminant douzième.

Sur le papier, la 5e place n’est pas si mauvaise que cela. Mais Leclerc s’est retrouvé entre autres derrière le pilote Mercedes George Russell, qui a percuté son coéquipier Lewis Hamilton au premier virage.

Russell a dû rentrer au stand et s’est retrouvé dernier après le premier tour de course. Il a tout de même terminé quatrième à l’arrivée, devant la seule Ferrari du plateau. En effet, Carlos Sainz n’a même pas pu participer à la course au Qatar.

« Tout d’abord, nous n’avons pas commencé la journée de la meilleure façon possible avec le problème de Carlos, ce qui est dommage », raconte Leclerc, qui souligne qu’il a lui-même laissé un peu plus de « marge » en raison de la panne de son coéquipier, « juste pour être en sécurité. « 

Le rythme de McLaren n’est pas « surprenant », celui de Mercedes oui

Ce qu’il veut dire, c’est que le réservoir de la voiture de Sainz a peut-être été endommagé par les bordures agressives du Qatar. « Honnêtement, c’est difficile à dire maintenant parce que nous n’avons pas encore eu le temps de sortir le réservoir de la voiture », explique Frédéric Vasseur, le patron de l’équipe.

Mais pour Leclerc, il semble qu’il ait préféré rétrograder en course pour ne pas risquer une panne sur sa propre voiture. Mais il précise aussi : « D’un autre côté, je ne pense pas que nous aurions pu tirer davantage de la course d’aujourd’hui ».

Autrement dit, même s’il ne s’était pas retiré, il n’aurait probablement pas pu aller plus loin. D’une part, il n’est pas non plus « vraiment surpris » que McLaren ait été « super rapide » au Qatar, selon le Monégasque.

« Nous nous attendions à ce qu’ils soient très forts sur un circuit comme celui-ci. D’un autre côté, nous sommes surpris par le rythme de Mercedes. Qu’ils finissent devant nous avec un crash dans le premier tour, c’est surprenant », rumine Leclerc.

Peu de flexibilité dans la stratégie à cause des règlements

A l’arrivée, Russell le devançait de près de cinq secondes. « Je ne sais plus exactement quel type de pneus avait George et s’il avait un peu plus de flexibilité. Mais nous n’avons eu que quatre tours de flexibilité. Ce n’est donc pas suffisant pour créer un delta de pneus », explique Leclerc.

Ce à quoi il fait allusion : Un train de pneus ne pouvait pas faire plus de 18 tours lors de la course au Qatar. Avant la course, Leclerc disposait d’un nouveau train de pneus durs et d’un nouveau train de pneus médiums, ce qui fait donc 36 tours. A cela s’ajoutent trois jeux de composés jaunes déjà utilisés.

Il n’avait le droit d’en utiliser qu’un seul pour trois tours, ce n’était donc pas une option pour la course. Quant aux deux autres, il pouvait encore les utiliser respectivement pour douze et treize tours. Cela fait un total de 61 tours pour une stratégie avec une fois du hard et trois fois du medium.

Certes, on disposait en plus de nombreux pneus tendres. Mais après le sprint, Ferrari a compris qu’ils n’étaient pas une option pour la course, car ils se détérioraient trop rapidement. « Nous avions un potentiel de 61 tours pour 57 tours de course », souligne Vasseur.

En conséquence, il n’y avait guère de possibilités d’allonger ou de raccourcir un relais dans la stratégie. D’autres équipes ont connu le même sort : les deux pilotes McLaren, par exemple, ne disposaient que d’un potentiel de 63 tours (sans les tendres).

Pourquoi Leclerc reste serein après le Qatar

Même si la fin du week-end est décevante, nous ne devons pas tirer de conclusions hâtives après un seul mauvais week-end. Les quatre ou cinq dernières [courses] ont été très bonnes pour l’équipe », rappelle Leclerc sur Sky.

Elle est sûre de revenir plus forte sur d’autres circuits, et Vasseur révèle : « Lors du premier briefing du week-end, j’ai dit dès mon introduction que, sur le papier, ce n’était pas le meilleur circuit pour nous ».

« Mais j’ai aussi dit que j’avais tenu exactement le même discours avant Singapour », s’amuse le patron de l’équipe. Mais alors que son pronostic ne s’est pas réalisé à Singapour, où Ferrari a même pu s’imposer, le Qatar a été la course difficile que l’on attendait.

Ferrari espère un meilleur week-end à Austin

C’était à craindre en raison du vent et des caractéristiques du circuit, a déclaré Vasseur, qui précise toutefois que ce n’est « pas un drame », car l’équipe n’a marqué que huit points de moins que son rival au championnat du monde Mercedes ce week-end.

Dans la lutte pour la deuxième place au championnat du monde des constructeurs, l’écart entre Ferrari et Mercedes est désormais de 28 points, ce qui permet à l’équipe de Brackley d’être encore à portée de main. « Nous aurons de meilleurs week-ends à l’avenir », annonce également Vasseur.

A la question de savoir si le rythme de Russell l’a surpris dimanche, il répond : « Je ne sais pas parce que je ne regarde pas les autres. Je me concentre sur ce que nous devons faire. Et nous n’avons pas eu une course très régulière ».

Leclerc aurait eu du graining lors de son deuxième relais, puis serait resté coincé dans le trafic, ce qui lui aurait fait perdre le contact avec l’avant. A la question de savoir si les choses allaient s’améliorer à Austin, Vasseur répond en riant : « Je préfère ne rien dire ! »

Mais il laisse au moins entendre que les choses devraient à nouveau se passer « un peu mieux » là-bas.

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