lundi, avril 29, 2024
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Le tir qui a fait le tour du monde

Il y a 25 ans, Roberto Carlos marquait probablement le plus célèbre des buts sur coup franc. Qui a sans doute fini par nuire à son club, le Real Madrid.

Mais les exceptions confirment les règles et le 3 juin 1997, c’était à nouveau le cas. Lors du « Tournoi de France », un tournoi de préparation pour la Coupe du monde 1998 – donc une compétition pour laquelle presque personne n’allait au stade.

Soudain, un coup de feu a fait le tour du monde.

Les yeux de tous les spectateurs du stade et de la télévision étaient encore fixés sur le meneur de jeu français Zinedine Zidane ou sur le duo d’attaque brésilien Romario et Ronaldo, lorsque l’arrière gauche trapu de la Selecao, qui n’était en fait que des muscles, se retrouva à plus de 30 mètres du but, comme s’il était encore à 30 mètres derrière le ballon. C’est alors que Roberto Carlos s’est élancé

D’abord le corner, puis l’intérieur du poteau

La suite n’était pas un tir puissant ou une trajectoire imprévisible, mais les deux à la fois. Comme tout le monde, joueurs, entraîneurs et spectateurs, le gardien de but français Fabien Barthez a regardé le ballon accéléré se diriger vers le poteau de corner avant de rebondir sur l’intérieur du poteau et d’entrer dans le but.

Soudain, même un défenseur latéral est devenu une star mondiale.

Roberto Carlos, alors âgé de 24 ans, n’avait rejoint le Real Madrid qu’un an plus tôt, bien avant que l’on ne parle de « galactiques ». Une fois le moment venu, il en faisait en quelque sorte partie. Le latéral qui jouait plutôt comme un attaquant de pointe, avec des cuisses comme des piliers de pont et ce tir redoutable que l’on essayait de reproduire sur les terrains de foot de tous les pays

L’attente de moments qui étaient trop rares

Personne n’a vraiment atteint ce moment de coup franc gravé dans l’histoire du football, c’est un constat en ce 25e anniversaire, pour lequel certaines mâchoires ne semblent toujours pas s’être refermées.

Une autre constatation, que Roberto Carlos lui-même ne parvenait plus guère à faire, concernait son club, le Real, qui voulait bien sûr offrir quelque chose à son public avide de sensations lorsqu’il laissait le Brésilien tenter à plusieurs reprises de frapper à 18, 25 ou 40 mètres, tandis que des spécialistes comme Zidane, Luis Figo ou David Beckham étaient relégués au rang de spectateurs, comme s’ils avaient été commandés et non réclamés.

Car en attendant ces rares moments particuliers, ils ont eux aussi dû constater : Roberto Carlos n’était pas vraiment un bon tireur de coup-franc

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