samedi, mai 18, 2024
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Le team manager de Honda Puig : « Je n’ai jamais considéré Acosta ».

Lors de la recherche d’un successeur à Marquez chez Honda, de nombreux noms ont été évoqués, mais le team manager Alberto Puig en a exclu certains d’emblée

Lorsque les choses sérieuses ont commencé pour Respol-Honda relativement tard dans la saison MotoGP 2023 et que Marc Marquez a annoncé son départ pour Gresini-Ducati, les spéculations sur son éventuel successeur ont duré des semaines. De nombreux noms ont émergé. Finalement, le choix s’est porté sur Luca Marini de VR46-Ducati.

Ce n’était pas seulement une surprise parce que Marini avait prolongé son contrat avec VR46 peu de temps auparavant. Mais dans une interview accordée à Marca, le team manager de Honda, Alberto Puig, explique : « Premièrement, il n’y avait pas tant d’options que ça ».

« Deuxièmement, nous avons analysé sa carrière, tant en Moto2 qu’en MotoGP, et c’est un pilote très constant, assez analytique, jeune, et il a été la première personne à nous contacter – lui et son groupe – quand ils ont découvert que Marc allait partir. Il a été le premier à montrer de l’intérêt ».

« Nous l’avons donc analysé et évalué, et c’était une décision d’entreprise de le recruter », explique Puig. En collaboration avec Joan Mir, chez Honda depuis 2023, Marini doit sortir le constructeur en difficulté de sa mauvaise passe.

« Nous sommes certains qu’il nous apportera de bonnes informations, car il vient d’une machine gagnante et peut nous donner beaucoup d’informations », sait Puig.

Au milieu des spéculations sur la succession de Marquez, des noms comme Miguel Oliveira, Pole Espargaro et Fabio Di Giannantonio ont été cités, ainsi que celui du champion de Moto2 Pedro Acosta. Interrogé à ce sujet, le team manager de Honda a toutefois fait signe que non.

« Je n’ai jamais envisagé cela. Nous n’avons jamais envisagé de recruter un pilote non MotoGP pour la saison prochaine, car nous estimons qu’Acosta ou (Fermin) Aldeguer n’ont pas d’expérience sur une moto MotoGP », explique Puig pour justifier son approche.

« Ce serait donc une première année où le pilote ne nous fournirait pas de données, mais où il recevrait des données de l’équipe, et nous n’avons pas besoin de cela. Nous avions besoin de quelqu’un qui connaisse bien une moto MotoGP pour obtenir quelque chose de lui. C’était la priorité : un pilote de MotoGP avec une certaine expérience ».

« Qu’il y ait des pilotes de Moto2 très rapides, nous le savons. Mais maintenant, cela aurait été une erreur de recruter un pilote qui monte d’une catégorie pour la saison prochaine « 

Lorsque Honda a fait exactement cela la dernière fois et a promu Marc Marquez directement de la Moto2 à l’équipe d’usine, une série de succès sans précédent a commencé pour le constructeur. Mais cette série s’est interrompue avec sa blessure début 2020. Depuis, la baisse de forme se poursuit.

Non seulement Alex Rins a fait ses adieux après seulement un an chez LCR-Honda, mais Marquez a également tiré la sonnette d’alarme. « Notre objectif est maintenant d’améliorer la moto », souligne Puig.

« Car si nous n’améliorons pas la moto, nous ne serons pas en mesure de convaincre les pilotes de venir chez nous et de courir avec nous. Nous savons que si nous avons une moto compétitive, les gens voudront rouler avec Honda, car Honda, c’est Honda », explique l’Espagnol.

« Aussi difficile que soit la situation actuelle, Honda n’est pas Ducati ou Aprilia, Honda est Honda. Si nous avons cette moto, je sais que les pilotes voudront venir « 

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