Le directeur de l’écurie Ferrari, Frédéric Vasseur, explique que le rythme de Lewis Hamilton s’est récemment amélioré. Il s’agit désormais avant tout de bien gérer les week-ends.
Si l’on se fie aux chiffres bruts, Lewis Hamilton continue de rencontrer des difficultés chez Ferrari. Son bilan depuis la fin de la pause estivale de Formule 1 : un abandon après un accident à Zandvoort, une sixième place à Monza et enfin une huitième place à Bakou.
Les résultats de Hamilton ne sont donc pas meilleurs qu’avant la pause, mais selon Frédéric Vasseur, ils ne reflètent pas toute la réalité. En effet, le directeur de l’écurie Ferrari se montre optimiste : « Nous sommes désormais sur la bonne voie. »
Après avoir affiché un « bon rythme » à Zandvoort et Monza, Hamilton a également montré « un bon rythme » lors des essais à Bakou. Le champion du monde record a même terminé la journée de vendredi en Azerbaïdjan avec le meilleur temps.
Selon Vasseur, la Q1 de samedi s’est également bien déroulée, mais une douzième place médiocre en Q2 a, selon lui, ruiné tout le reste du week-end. « S’il est en première ligne, je pense sincèrement qu’il finira sur le podium », a déclaré Vasseur.
Vasseur : Norris n’était pas plus rapide en course non plus
Mais au lieu de cela, Hamilton n’a pris le départ qu’en douzième position, après que Ferrari lui ait imposé contre son gré une stratégie qu’il jugeait erronée lors des qualifications. « Au final, nous n’avions pas les bons pneus », a expliqué Hamilton.
Et comme il était très difficile de dépasser à Bakou ce week-end, il n’a pu remonter qu’à la 8e place dimanche, même si la course de Hamilton a été « correcte », selon Vasseur, qui explique : « La meilleure comparaison que nous ayons, c’est Norris. »
Le Britannique est parti en 7e position « et a terminé [juste] devant Lewis », se souvient Vasseur. Alors que la McLaren n’a pas gagné une seule place pendant la course, Hamilton a au moins gagné quatre places, ce que le directeur de l’écurie considère comme positif.
Néanmoins, Vasseur sait aussi que tout doit actuellement s’aligner pour que Ferrari obtienne un résultat de premier plan. « Nous devons mieux travailler ensemble », souligne-t-il, « car la P12 [en qualifications] n’est pas le résultat que nous espérions. »
Hamilton lui-même constate des « progrès »
« Une chose est d’avoir le potentiel, une autre est de le mettre en œuvre. Et nous devons faire notre travail pour le mettre en œuvre », précise-t-il. Il est toutefois positif de constater que Hamilton semble désormais échouer plutôt dans l’exécution des week-ends que dans la vitesse pure.
Lors de la dernière course avant la pause estivale, le champion du monde record s’était encore qualifié d’« inutile », alors qu’il constate désormais lui-même une tendance à la hausse. « Nous attendons depuis trop longtemps un bon week-end et un bon résultat », a déclaré Hamilton après Bakou.
Car lui aussi constate : « Sur le plan opérationnel, nous aurions pu faire mieux. Nous devons y travailler. » Cela dit, il parle lui-même de « progrès », ce qui semble indiquer que l’évaluation de Vasseur n’est pas tout à fait erronée.
Après 17 Grands Prix pour Ferrari, Hamilton attend toujours son premier podium avec la Scuderia. Il a certes remporté de manière surprenante le sprint dès la deuxième course de la saison en Chine, mais son coéquipier Charles Leclerc est déjà monté cinq fois sur le podium cette année.
Dans le championnat du monde, le Monégasque est actuellement en tête avec 165 points contre 121.
