Malgré des offres lucratives du championnat du monde Superbike, Jack Miller reste chez Pramac-Yamaha. « Il n’y a rien de comparable aux motos MotoGP », explique-t-il
« Très, très heureux ! » C’est ainsi que Jack Miller a commenté la prolongation de son contrat avec Pramac-Yamaha dans une première réaction jeudi à Barcelone. Quelques heures auparavant, Yamaha avait officiellement confirmé sa présence pour 2026.
« Je ne peux pas expliquer à quel point je suis heureux de continuer à faire partie de ce projet. Je crois à 100 % en ce projet, en ce que la nouvelle moto va apporter et en l’effet qu’elle aura », dit-il. Pour lui, c’est quelque chose de spécial de pouvoir participer au développement et d’apporter sa contribution.
Il ne veut pas parler d’un poids qui lui a été enlevé des épaules, mais : « D’une certaine manière, oui. Je voulais rester ici, je voulais être compétitif ici. »
« Cette année, je n’ai pas pu rouler en tête de manière aussi constante que je l’aurais souhaité », admet le pilote de 30 ans. « Mais nous avons montré que nous pouvions être très rapides lorsque les conditions étaient réunies. J’ai hâte de pouvoir me battre plus régulièrement avec les meilleurs pilotes, espérons-le dans un avenir proche. »
Offres lucratives en Superbike refusées
Miller confirme sans détour qu’il a reçu des offres d’autres séries de courses : « Oui, il y avait de très bonnes opportunités compétitives dans d’autres championnats. »
Il a néanmoins délibérément décidé de ne pas changer. « Je crois en ce projet. Et surtout, j’adore piloter une moto de MotoGP. J’aime affronter les meilleurs pilotes sur les meilleures machines », explique l’Australien.
Miller parle du championnat du monde Superbike avec respect, mais aussi avec clarté. « J’adore le Superbike, j’aime beaucoup le regarder. Mais ce n’est pas une moto MotoGP. Elle n’est pas aussi rapide, elle ne freine pas aussi brutalement. On pourrait parler indéfiniment de tout ce qu’une moto MotoGP est capable de faire. Mais au final, c’est cette sensation de piloter ces monstres contre ces autres fous qui me passionne », s’enthousiasme-t-il.
Quand on lui demande s’il est prêt à renoncer à l’argent pour réaliser ce rêve, Miller répond simplement par l’affirmative. Selon certaines informations, BMW et Honda auraient toutes deux souhaité attirer Miller dans le championnat du monde Superbike. Mais finalement, il est resté chez Pramac, notamment parce que Diogo Moreira a refusé l’offre de Yamaha.
Des louanges anticipées pour son nouveau coéquipier
La nouvelle configuration à partir de 2026 constituera également un aspect passionnant de l’avenir de Miller dans l’équipe : il partagera le stand avec Toprak Razgatlioglu, du championnat du monde Superbike.
« Ça va être intéressant. C’est un pilote incroyablement talentueux, et pour la première fois de ma carrière, j’ai à mes côtés quelqu’un qui fait de meilleurs stoppies que moi. C’est décevant », plaisante Miller à propos de son coéquipier.
Mais trêve de plaisanterie : « Toprak est un type formidable. Tous mes contacts avec lui ont été positifs. Il a toujours pris le temps de me saluer. Cela en dit long sur son caractère. »
Mais pour Miller, une seule chose compte au final : tirer le maximum du reste de la saison. « Maintenant, il s’agit de travailler, de tester autant que possible, de tirer le meilleur parti du package actuel, puis de mettre les gaz à fond avec la nouvelle moto. »






