Le fait que Johnny Herbert ne soit plus commissaire est lié à son travail d’expert des médias et non à Max Verstappen, affirme Christian Horner
Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, affirme que le départ de Johnny Herbert en tant que commissaire de Formule 1 n’a « absolument rien » à voir avec Max Verstappen, mais qu’il est « inapproprié » que le Britannique fasse encore des déclarations dans les médias en plus de son travail de commissaire de Formule 1.
Cette semaine, Herbert a été démis de ses fonctions de commissaire de Formule 1 par la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Il avait été « constaté d’un commun accord » que son travail de commissaire des pilotes et son rôle d’expert des médias n’étaient « pas compatibles ».
La saison dernière, les commentaires de l’homme de 60 ans, qui donnait son expertise sur divers sites de casino, avaient fait couler beaucoup d’encre. Il avait notamment critiqué Verstappen pour sa conduite après le Grand Prix du Mexique, où Herbert avait été commissaire et lui avait infligé deux pénalités de dix secondes.
Verstappen lui-même avait déclaré qu’il n’était « pas normal » qu’Herbert soit d’une part un commissaire de course objectif le week-end de la course, et d’autre part qu’il donne son avis personnel dans des interviews peu de temps après.
C’est avec regret que nous annonçons que Johnny Herbert n’occupera plus le poste de commissaire aux pilotes de F1 pour la FIAFIA pic.twitter.com/e6CTWtAWJZ
– FIA (@fia) Janvier 29, 2025
C’est sans doute ce qu’a pensé la FIA, qui a relevé l’ancien pilote de Formule 1 de ses fonctions avant la saison 2025.
Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull, conteste que cette décision soit liée à son pilote : « Cela n’a absolument rien à voir avec Max », déclare Horner à Sky Sports News, tout en soulignant que « c’est la décision la plus juste ».
Car : « On ne peut pas avoir des stewards qui travaillent dans les médias », précise-t-il. « Cela n’existe pas en Premier League, cela n’existe dans aucune autre forme de sport professionnel. C’est totalement inapproprié. Soit on est du côté de la surveillance du sport, soit on est du côté des médias «
Horner a été clair : « On ne peut pas avoir un pied dans les deux camps ».
Herbert lui-même s’était justifié ainsi l’année dernière : « Pendant un week-end de course, je suis Johnny Herbert, le steward et le professionnel, et à d’autres moments Johnny Herbert, l’expert qui donne son avis. Quand je suis commissaire sportif, je n’exprime pas d’opinion ».
En revanche, après son départ, il s’est exprimé de manière neutre et a remercié la FIA de lui avoir donné la possibilité de travailler en tant que commissaire.






