Timo Glock critique vivement la communication de McLaren après la collision au départ à Singapour et qualifie cette affaire de « cirque ».
À Austin également, la collision au départ entre Lando Norris et Oscar Piastri lors du Grand Prix de Singapour est le sujet qui domine les discussions. Après que le directeur de l’écurie McLaren, Andrea Stella, ait évoqué des « conséquences » pour Norris, le spécialiste de Formule 1 Timo Glock a vivement critiqué cette décision.
Il poursuit ses critiques : « Je ne comprends pas le but de cette petite mise en scène. Soit je me tais, soit je m’expose aux critiques. Les autres en rient aux éclats. Max Verstappen en profite et déclare : « Mes amis, disputez-vous, je serai là quand vous vous percuterez à nouveau. »
Ce n’est pas la seule chose qu’il critique. Il trouve complètement ridicule qu’un contact aussi minime ait fait l’objet d’une enquête interne complète au sein de l’équipe : « Il court pour le championnat du monde. Doit-il donc le laisser passer ? Tout ce discours « Nous nous aimons tous » et « Nous en discutons en cercle »… Je ne sais pas, je dois avouer honnêtement que je commence à douter. «
Le fait est que les deux pilotes sont en lice pour le championnat du monde et que chacun donnera tout. Lando Norris doit le faire. Et puis, il y a la question de savoir si Oscar Piastri va repenser à ce qu’il a fait à Monza : abandonner cette place, abandonner ces points, simplement parce que l’équipe a commis une erreur lors de l’arrêt au stand. »
L’analyse de Glock : accident de course
La scène ne serait sans doute pas autant médiatisée si McLaren n’essayait pas de contrôler le championnat du monde de A à Z. Glock considère finalement la collision comme un accident de course : « Lando Norris était à côté et s’est immiscé. Le problème, c’est bien sûr qu’au début de la course, c’est toujours un peu mouvementé. On voit que les voitures étaient très nerveuses. »
« Du point de vue de Norris : piste légèrement humide, il tient l’intérieur, mais n’a pas d’autre choix, il est un peu surpris par la manœuvre de freinage de Max Verstappen et perd alors l’arrière. En fait, il y avait suffisamment de place, mais lorsqu’il perd l’arrière, il y a un contact et Lando Norris est éliminé. »
Dans la dynamique du titre mondial, Glock considère Singapour comme une victoire partielle pour Norris : « Dans la position où se trouve Lando Norris, en tant que coéquipier, vous devez montrer : « Collègue, je suis là, je suis bien réveillé. » C’est important. »
« La question est de savoir ce qu’il va advenir de la force mentale d’Oscar Piastri. On pense toujours qu’il n’a jamais un pouls supérieur à 100, mais on remarque peu à peu, à travers ce qui s’est passé lors des dernières courses, qu’il devient lui aussi un peu plus nerveux. »
Le championnat se poursuit maintenant avec quatre courses sur le continent américain, avant que la décision ne soit prise lors de deux courses au Moyen-Orient. La question n’est pas seulement de savoir quel pilote prendra le dessus, mais aussi dans quelle mesure McLaren exercera son contrôle dans la lutte pour le championnat du monde. Ou si, finalement, Max Verstappen sera peut-être le grand gagnant…
