Le voyage de Max Verstappen sur la Nordschleife du Nürburgring suscite l’intérêt de ses collègues pilotes – George Russell veut déjà y aller, avec un invité spécial
La sortie spectaculaire de Max Verstappen au volant d’une GT3 sur la Nordschleife du Nürburgring continue de faire des vagues dans le paddock de Formule 1 à Imola. Avant le Grand Prix, la performance du champion du monde dans « l’enfer vert » était l’un des principaux sujets de conversation et a donné envie à ses collègues de l’imiter.
L’un d’entre eux : George Russell. Le pilote Mercedes révèle qu’un détour par la Nordschleife figure depuis longtemps sur son agenda personnel, et il n’est pas le seul : « Toto [Wolff] et moi voulons aller ensemble sur la Nordschleife », explique le Britannique. « Il y a déjà réalisé un tour record avant de crever et de se casser des côtes. Mais oui, nous le ferons certainement un jour. »
Au-delà de cela, Russell n’est pas opposé à l’idée de conduire davantage, même en dehors de la Formule 1 : « Nous avons souvent discuté de la possibilité de modifier légèrement mon emploi du temps afin que je puisse conduire davantage. Car c’est ce que j’aime », souligne-t-il.
Pendant la pause hivernale, il a déjà pris le volant dans la version virtuelle de la Nordschleife : « J’ai beaucoup roulé dans [la simulation de course] iRacing et j’aimerais m’impliquer davantage dans ce genre d’activités.
« Mais c’est très difficile quand on a autant d’obligations envers les sponsors : les voyages, le décalage horaire, les débriefings avec l’équipe, etc. Dans ces cas-là, seul un jet privé permet de gagner un peu de temps. »
Albon : « On apprend à piloter rapidement une autre voiture »
Le pilote Williams Alexander Albon se montre également ouvert à des incursions dans d’autres catégories de course. Après son passage chez Red Bull, le Thaïlandais a participé en 2021 au DTM, qui utilise des voitures GT3, une expérience qui lui a beaucoup apporté : « Cela permet d’élargir ses connaissances, peu importe que l’on soit au volant d’une Formule 1 ou non. »
« Que ce soit une voiture de route ou une voiture de rallye, on apprend à conduire rapidement différents types de véhicules. Je dis cela parce que j’ai couru en DTM. C’était très différent de la Formule 1 pour moi, mais j’ai beaucoup appris. »
Il n’a actuellement aucun projet concret sur la Nordschleife, mais il ne remet pas en question l’effet d’apprentissage : « Je ne sais pas si cela m’a directement aidé quand je suis revenu en Formule 1, mais cela a en tout cas été utile. On apprend une autre technique, une autre façon de conduire rapidement une voiture, et c’est bien cela qui compte. »
Hülkenberg : « Je ne vois pas où est le problème »
Nico Hülkenberg, quant à lui, apporte une grande expérience acquise dans d’autres domaines de la course automobile et voit d’un œil très détendu l’incursion de Verstappen sur la Nordschleife en pleine saison de Formule 1 : « J’ai déjà couru une fois au Mans pendant la saison de Formule 1, donc je ne vois pas où est le problème. »
L’Allemand faisait partie de l’équipe Porsche victorieuse au Mans en 2015 et devait prendre le départ de l’ADAC GT Masters sur le circuit Grand Prix du Nürburgring en 2020. Mais cette participation a été annulée, car il a dû remplacer au pied levé Sergio Perez, atteint du COVID-19, chez Racing Point à Silverstone en Formule 1.
La fascination de Hülkenberg pour la Nordschleife, où il a déjà roulé en voiture privée, reste néanmoins intacte : « Je pense vraiment que la Nordschleife est le circuit le plus difficile au monde, car il est très long, comporte de nombreux virages différents et les conditions météorologiques varient d’une section à l’autre. C’est un circuit extrêmement technique et exigeant. »
