L’état actuel des pénalités de temps pour sous-gonflage du pneu avant pour les pilotes et les équipes de la grille de départ MotoGP 2024
Le système de surveillance automatique de la pression des pneus avant des motos, qui fait l’objet de controverses depuis son introduction, sera également présent en 2024 dans la catégorie MotoGP, la catégorie reine du Championnat du monde de motocyclisme. Par rapport à l’année dernière, où le système avait été introduit en milieu de saison, le fournisseur de pneus MotoGP Michelin et le promoteur du MotoGP Dorna Sports ont adapté les paramètres de pression minimale et de pénalité pour 2024.
A partir de la saison MotoGP 2024, si la pression de gonflage du pneu avant est inférieure à la pression minimale prescrite de 1,80 bar, et ce pendant 40% ou plus de la distance de course, une pénalité de temps sera directement appliquée. Cette pénalité s’ajoute au temps de course du pilote concerné.
Lors des courses dominicales (Grands Prix) de la saison MotoGP 2024, la pénalité de temps en cas de non-respect de la règle de la pression des pneus est de 16 secondes. Dans les courses du samedi (sprints), la pénalité de temps est de 8 secondes.
Ci-dessous, le récapitulatif actuel des pénalités infligées au cours de la saison MotoGP 2024 pour infraction à la règle de la pression des pneus :
Pénalités pour pression des pneus prononcées jusqu’à présent en 2024
Grand Prix d’Espagne (Jerez)
Fabio Quartararo (Yamaha) – 8 secondes au sprint
Raul Fernandez (Trackhouse-Aprilia) – 8 secondes au sprint
Fabio Di Giannantonio (VR46-Ducati) – 8 secondes au sprint
Jack Miller (KTM) – 8 secondes au sprint
Alex Rins (Yamaha) – 8 secondes au sprint
Les avertissements qui existaient lors de la saison 2023 pour les trois premières infractions à la règle de la pression des pneus ont été supprimés pour 2024. Cette saison, la pénalité de temps sera appliquée dès la première infraction. Malgré tout, la sanction n’est pas aussi sévère qu’on le craignait.
En effet, le projet initialement envisagé de prononcer des disqualifications en cas d’infraction à la règle de la pression des pneus lors de la saison MotoGP 2024 a été abandonné au dernier moment.
Toutefois, avec les pénalités de temps désormais fixées, il ne manque plus grand-chose pour qu’une « disqualification » soit prononcée, car avec huit secondes de perdues au sprint et même avec 16 secondes de perdues en Grand Prix, on est souvent déjà hors du top 10-15.
