Comment Andrea Stella, le directeur de l’écurie McLaren, évalue la saison 2024 de Lando Norris et pourquoi il pense que Norris a désormais « toutes les qualités » pour devenir champion du monde
Andrea Stella a acquis « quelques connaissances essentielles » au cours de la saison de Formule 1 2024, notamment sur son pilote Lando Norris. Ce dernier a « énormément progressé » au cours de l’année, souligne le directeur de l’écurie McLaren Stella lors de la présentation de la nouvelle MCL39-Mercedes pour 2025.
Norris était déjà un « pilote exceptionnel » avant sa première victoire à Miami, mais il a ensuite particulièrement convaincu par sa « constance impressionnante ». Stella : « Si l’on considère le nombre de podiums et le nombre de points récoltés, il a obtenu autant de points que Max depuis Miami. »
Du moins presque : à partir du Grand Prix d’Émilie-Romagne à Imola, le pilote Red Bull Max Verstappen, futur champion du monde, a récolté 301 points, tandis que Norris en a récolté 291 au cours des 18 week-ends de course jusqu’à la fin de la saison.
Du point de vue de McLaren, le problème était donc surtout lié au début de la saison. «C’est là que le grand écart de points avec Max s’est creusé», estime Stella, et c’est vrai : Verstappen a marqué 110 points lors des cinq premiers week-ends de course de l’année, contre seulement 58 pour Norris. Le Britannique a ensuite couru avec ce handicap et n’a pas pu le rattraper.
Selon M. Stella, la cause de ce retard est à chercher dans la « performance de la voiture ». « Si l’on regarde [le week-end d’ouverture à] Bahreïn, nous n’étions probablement que la quatrième meilleure équipe à l’époque, jusqu’à ce que nous apportions la première grande amélioration à Miami. À partir de ce moment, l’écart entre Lando et Max est resté assez constant. »
Norris apprend vite en duel avec Verstappen
Norris a montré une évolution « particulièrement impressionnante » pendant cette période, dit Stella. Son pilote a appris très vite, par exemple lors du duel avec Verstappen, le leader du championnat du monde. « Il s’est adapté de course en course. Au Mexique, il a tout de suite su quoi faire. »
Le Grand Prix de Las Vegas a été un autre exemple de la maturité de Norris au volant d’une voiture de course. «Là-bas, il a complètement changé son rythme avec le dernier train de pneus, après que nous ayons eu des problèmes avec les deux premiers trains de pneus», explique Stella.
Pour lui, une chose est sûre : «Lando possède désormais toutes les qualités, les compétences et la bonne attitude pour devenir champion du monde. Mais je peux en dire autant d’Oscar.»
