mercredi, octobre 8, 2025
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Esteban Ocon : le déficit de vitesse maximale de Haas en qualifications est plus important qu’en course

Haas a pu se réjouir d’une stratégie parfaite au Canada et ainsi remporter deux points : le manque de vitesse maximale, notamment en qualifications, est toutefois quelque peu préoccupant

Haas a de nouveau remporté un succès important lors de la course de Formule 1 au Canada et a repris l’avantage sur son concurrent Racing Bulls au championnat. Grâce à la neuvième place d’Esteban Ocon, l’écurie américaine occupe désormais la sixième place du championnat des constructeurs.

Le Français a parfaitement mis en œuvre la stratégie de Haas à Montréal et a été récompensé. Ocon avait effectué un long premier relais avec des pneus durs et n’était rentré aux stands qu’au 58e tour sur 70.

Il avait alors pris tellement d’avance qu’il est revenu en piste à la dixième place devant l’Alpine de Franco Colapinto, avant de gagner une place supplémentaire grâce à Lando Norris.

« C’était une exécution parfaite », a-t-il déclaré en félicitant son équipe. « J’avais la piste libre devant moi. Il était clair que ça s’annonçait bien : je pouvais réaliser des temps au tour constants et améliorer petit à petit le comportement de la voiture. On ne sait jamais où on va se retrouver après un arrêt aux stands, mais quand je suis rentré et que j’ai vu où j’étais, je me suis dit : oui, c’était un bon relais. »

Ocon souligne qu’il a pu exploiter tout le potentiel de la voiture dimanche, même s’il a dû lutter un peu au début avec les pneus durs. « Nous devions également garder un œil sur les pneus, ce qui n’est pas facile », explique-t-il.

« Nous avons néanmoins réussi et je suis très satisfait que nous ayons pu marquer deux points. Ce qui est également très positif, c’est que notre rythme en course était très bon, aussi bon que celui des Williams, voire meilleur. Nous devons maintenant travailler un peu sur notre rythme sur un tour, car nous sommes nettement plus performants en course qu’en qualifications. »

C’était également le cas au Canada. Ocon et son coéquipier Oliver Bearman avaient certes tous deux passé la Q1, mais ils avaient terminé derniers en Q2.

Problèmes de vitesse

C’est surtout dans les longues lignes droites que Haas perdrait beaucoup : « On dirait que les autres utilisent quelque chose de différent dans les lignes droites. Surtout en qualifications, les autres sont nettement plus rapides dans les lignes droites, et c’est justement là que nous perdons », explique Ocon.

« En configuration course, cette différence disparaît, ou du moins elle s’atténue. Elle ne disparaît pas complètement, mais elle diminue et nous nous rapprochons. Nous devons absolument travailler notre rythme en qualifications, mais en course, nous sommes nettement plus performants que sur un seul tour. »

La chance d’Ocon : il n’a pas eu besoin de dépasser ses concurrents malgré sa vitesse de pointe médiocre. Il a au contraire roulé à un rythme constant et, après être passé aux pneus moyens, il est revenu sur la piste devant ses concurrents.

Il a finalement été récompensé par la neuvième place et deux points importants dans la lutte pour la sixième place du championnat du monde. Selon Ocon, l’ambiance au sein de l’équipe est très bonne, ce qui n’est pas surprenant. « Tout le monde travaille dur et tout le monde est très heureux lorsque nous obtenons un bon résultat comme aujourd’hui », dit-il. « C’est un plaisir de travailler avec l’équipe et nous développons des relations de plus en plus étroites. »

« Ils savent ce dont j’ai besoin et je sais ce qu’ils attendent de moi. Tout se passe bien. »

Des essais peu encourageants

Pour le Français, le Canada était son quatrième top 10 de la saison. Vendredi, Haas semblait pourtant avoir de gros problèmes à Montréal. Mais c’est une tendance que l’on a déjà observée à plusieurs reprises cette saison.

« Honnêtement, c’est un peu inquiétant », estime Ocon. « Quand on commence le week-end et qu’on est aussi loin derrière, on ne comprend pas pourquoi. Mais une chose est sûre : ce week-end, on a amélioré la voiture étape par étape à chaque séance. On est donc sur la bonne voie. »

Cela ne vient d’ailleurs pas des outils de simulation : « Non, nous nous sommes bien préparés sur le simulateur, également avec l’équipe », dit-il en balayant cette idée d’un revers de la main. « La voiture semblait plutôt bien fonctionner lors de la FT1. Mais plus le week-end avance, plus les performances s’améliorent. Nous devons absolument examiner cela de plus près. »

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