L’Allemagne a terminé la meilleure phase de groupes de l’histoire de la fédération allemande de basket-ball (DBB). Avec cinq victoires en cinq matchs, l’équipe de Dennis Schröder et Franz Wagner a battu des records qui entreront dans les annales du championnat d’Europe.
Ce fut une bonne semaine, digne d’un champion du monde. L’Allemagne a remporté tous ses matchs avec au moins 19 points d’écart, et a même surclassé ses adversaires à trois reprises avec 30 points d’écart ou plus.
L’attaque s’est montrée particulièrement en forme. Lors des cinq matchs, l’équipe a marqué au moins 90 points, et même plus de 100 à quatre reprises. L’équipe de la DBB n’a en outre enregistré qu’un seul quart-temps sans marquer 20 points (au troisième quart-temps contre la Finlande, elle n’en a marqué « que » 19). En moyenne, les adversaires ont été distancés de 32,8 points, un résultat qui n’avait été dépassé en phase préliminaire que par la Yougoslavie en 1969.
Au cours de ce siècle, seule l’Espagne s’est approchée de ces chiffres il y a huit ans (29,2 PPG), les Ibériques remportant ensuite le titre. En moyenne, l’Allemagne a marqué 105,8 points, un score qui n’a été dépassé dans l’histoire du Championnat d’Europe que par l’Union soviétique en 1985 (107,4 PPG).
L’équipe DBB domine le tournoi
Contre la Finlande, les qualités défensives ont également été mises en évidence. Au total, l’équipe a réalisé dix contres, ce que seules la Pologne (en 2009 contre la Bulgarie) et l’Espagne (en 2011 contre la France) ont réussi à faire au XXIe siècle.
De plus, les Allemands sont la seule équipe à compter deux joueurs, Franz Wagner (5e) et Dennis Schröder (7e), qui marquent plus de 20 points par match et se classent ainsi parmi les 10 meilleurs du tournoi.
Outre l’Allemagne, seule la Turquie est encore invaincue, mais elle est loin d’égaler les performances allemandes. Au terme de la phase de groupes, l’Allemagne affiche un net rating de 43,4, la meilleure attaque (140,7 offensive rating) et la troisième meilleure défense derrière l’Espagne et la Grèce dans l’ensemble de la compétition.




