Thomas Müller s’est envolé mercredi pour Vancouver. Auparavant, le directeur sportif des Whitecaps, Axel Schuster, a expliqué une nouvelle fois avec conviction comment il avait réussi à convaincre l’icône du Bayern de rejoindre le Canada.
Cela fait exactement une semaine que le transfert de Thomas Müller aux Vancouver Whitecaps a été officiellement annoncé. Jusqu’à présent, le champion du monde 2014 s’entraînait encore dans son pays natal, mais ce mercredi, il s’est envolé pour Vancouver afin de commencer sa nouvelle aventure. À l’aéroport, il a avoué au micro de Sky : « Je suis bien sûr un peu nerveux, pour moi. C’est la première fois depuis longtemps que je rejoins une nouvelle équipe. Je suis impatient, mais aussi un peu tendu. »
À quoi Müller peut-il s’attendre ? « Je veux simplement m’installer rapidement, être sur le terrain, faire connaissance avec les gars », explique la légende du Bayern : « On veut apprendre à connaître les gars sur le terrain. Il s’agit de sport et j’espère m’habituer relativement vite à la ligue. Il se peut bien sûr que j’aie besoin de quelques semaines, on verra bien. Je suis en forme. Pour le reste, on verra bien. »
Le directeur sportif des Whitecaps, Axel Schuster, enlève très tôt la pression qui pèse sur Müller. « Je pense que ça ne sera pas trop stressant, car nous voulons l’aider à s’intégrer le plus rapidement possible en tant que joueur et à être prêt à assumer son rôle sur le terrain », explique le quinquagénaire, qui ajoute : « Nous sommes presque assurés d’être en play-offs. Je pense qu’il ne nous manque plus qu’une victoire sur huit matchs. Bien sûr, nous voulons plus de victoires, mais dans les prochaines semaines, l’important est que Thomas trouve ses marques et se concentre sur l’essentiel : le football. »
« Nous n’avons jamais vendu autant de maillots que le jour de l’annonce. »
Schuster est également conscient que ce transfert n’était pas anodin. « Les réactions ont été exceptionnelles », admet-il ouvertement : « C’est de loin le plus gros engagement que notre club ait jamais pris. L’enthousiasme est immense. Tous les matchs de la fin de la saison seront à guichets fermés. » Une « grande fête » est attendue à l’arrivée à l’aéroport.
La ruée sur les maillots portant le nom de Müller a également été énorme. « Notre boutique a connu la plus grande journée de vente de l’histoire du club : nous n’avons jamais vendu autant de maillots que le jour de l’annonce », explique Schuster.
Certains se demandent encore comment Vancouver a pu remporter le marché. Schuster dévoile son « atout » : « J’avais un petit avantage, car je connais probablement Thomas mieux que n’importe quel autre directeur sportif de notre ligue. J’ai surtout eu l’occasion de lire et d’écouter toutes ses interviews pendant de nombreuses années, ce qui m’a permis de me faire une idée de ce qui l’intéresse et de ce qui compte vraiment pour lui. »
Au final, c’est le natif de Cologne qui l’a « convaincu sur le plan sportif ». En effet, « nous avons une équipe qui est actuellement en lice pour le titre, nous sommes très ambitieux. Et nous l’avons engagé uniquement en tant que joueur, en tant que personne qui aidera notre équipe à remporter un titre cette année. »
Dans les play-offs, Vancouver a « manqué d’expérience dans les matchs décisifs » par le passé. C’est précisément là qu’il entre en jeu. Tout le reste viendra après. »
Schuster, qui considère les matchs de haut niveau de la MLS comme étant « au niveau de la deuxième division », a également convaincu Müller en lui présentant l’une des « dix villes les plus agréables à vivre au monde ». « Nous avons à la fois des montagnes pour skier et des plages comme en Californie. » À la fin de la journée, Müller, Bavarois de souche, trouvera également son bonheur en dehors du terrain.
