Les lieux attribués sont presque plus importants pour le sélectionneur national Julian Nagelsmann lors du tirage au sort de la Coupe du monde vendredi à Washington que les adversaires du premier tour, et ce pour plusieurs raisons.
Depuis des mois, la DFB attendait avec impatience le tirage au sort de la Coupe du monde. Vendredi et samedi, tout sera enfin clair. Julian Nagelsmann saura alors contre quels adversaires son équipe devra se préparer au cours des prochains mois, où et quand l’équipe nationale affrontera ses trois adversaires lors du premier tour.
La délégation de la DFB est attendue ce jeudi à Washington. Elle sera conduite par le président Bernd Neuendorf, le directeur général Andreas Rettig, le directeur sportif Rudi Völler et bien sûr le sélectionneur national, qui attend avec impatience le tirage au sort de vendredi au Kennedy Center.
Pour de bonnes raisons, Nagelsmann s’est abstenu de formuler publiquement un groupe souhaité, soulignant plutôt que chacune des 42 équipes qualifiées à ce jour et les six équipes qui seront déterminées lors des barrages méritaient de participer à cette Coupe du monde gigantesque au Mexique, au Canada et aux États-Unis. Mais en coulisses, il existe bien sûr des scénarios idéaux que la DFB aimerait beaucoup voir se réaliser vendredi lors du tirage au sort effectué par les quatre légendes du sport Tom Brady, Wayne Gretzky, Shaquille O’Neal et Aaron Judge.
Ils ne se concentrent pas tant sur les adversaires, même s’il va de soi qu’il faut éviter un groupe difficile, par exemple contre la Colombie, la Côte d’Ivoire et l’Italie, candidate aux barrages.
Mais la probabilité que l’équipe nationale se retrouve à la fin de la cérémonie de tirage au sort avec une constellation d’adversaires faisable, voire favorable, est bien plus grande.
Nagelsmann et son équipe en ont eux-mêmes posé les bases il y a deux semaines et demie à Leipzig, avec une victoire convaincante 6-0 lors du dernier match de qualification pour la Coupe du monde contre la Slovaquie, ce qui leur a permis de grimper à la neuvième place du classement mondial et d’être ainsi classés parmi les douze têtes de série.
Le fait que cela exclut d’emblée des duels explosifs contre des nations de premier plan telles que l’Espagne, la France, l’Angleterre, l’Argentine ou le Brésil est sans aucun doute un avantage considérable. Et même si Neuendorf exigeait avant ce tirage au sort, de manière compréhensible, « un peu d’humilité » et refusait diplomatiquement de parler de groupes faciles ou difficiles, une chose est sûre : chaque configuration devrait être une tâche réalisable pour Nagelsmann et son équipe, malgré les six derniers mois très mouvementés en matière de matchs internationaux, étant donné que même les huit meilleurs troisièmes de groupe se qualifient pour les huitièmes de finale qui réunissent les 32 dernières équipes.
Même dans un groupe supposé difficile, cela doit être l’objectif du quadruple champion du monde, qui a récemment été éliminé sans gloire lors des phases préliminaires en Russie et au Qatar. Un troisième échec consécutif serait fatal.
Un lieu de séjour idéal dans le sud-est des États-Unis
Avant le tirage au sort, la grande inconnue reste les futurs lieux de compétition. En raison des distances considérables, des fuseaux horaires différents et des conditions climatiques, cette Coupe du monde organisée dans trois pays représente un défi énorme et coûteux, non seulement pour la DFB, mais pour tous les participants.
Au cours de nombreux mois de travail minutieux et de nombreux voyages, l’équipe du manager Markus Löw a tenté de trouver les meilleures solutions d’hébergement possibles pour tous les scénarios envisageables. Ils ont trouvé un camp de base que Nagelsmann a également visité et apparemment apprécié, et sur lequel la DFB dispose d’un droit de préemption.
Comme toujours avant les tournois, la DFB garde le secret sur l’emplacement exact de ce quartier général afin de ne pas compromettre son avantage en termes d’informations. Il serait situé dans le sud-est des États-Unis, à une distance raisonnable des villes hôtes de Kansas City, Atlanta, Miami, Philadelphie, New Jersey, Toronto, Houston et Dallas. Sur les neuf groupes qui ne sont pas déjà occupés par les trois pays hôtes, cinq offriraient certainement les conditions requises pour conserver le lieu souhaité. La formule souhaitée par Nagelsmann est donc : C, E, H, I ou L !
Le groupe G ruinerait tous les plans
Dans trois autres groupes, les conditions seraient également réunies dans certaines circonstances, mais la FIFA devrait encore jouer un rôle dans le choix des sites. En effet, dans ces trois groupes (F, K, J), il y a un risque de devoir se rendre au Mexique, ce que Nagelsmann aimerait éviter en raison des distances, mais surtout des conditions climatiques. Une répartition dans le groupe G avec les sites de Vancouver, Seattle et Los Angeles anéantirait d’emblée tous les plans de la DFB.
Les lieux exacts et les horaires des matchs seront annoncés samedi (18 heures CET) lors d’une autre émission, après les négociations avec les détenteurs des droits télévisés. Cela déterminera également si Nagelsmann et Völler resteront aux États-Unis pour préparer la logistique ou s’ils rentreront directement dans leur pays.






