vendredi, octobre 10, 2025
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Nico Rosberg : Piastri « tout simplement gigantesque », Norris « a dormi »

Oscar Piastri triomphe à Spa et reçoit les éloges de Nico Rosberg, tandis que Lando Norris essuie les critiques : trois erreurs, une place de leader perdue et des questions en suspens

Oscar Piastri marque une nouvelle fois de son empreinte dans la lutte pour le titre mondial : Grâce à sa manœuvre réfléchie contre son coéquipier Lando Norris lors du Grand Prix de Belgique, l’Australien remporte non seulement la huitième victoire de sa carrière en Formule 1, mais il consolide également son avance au classement du championnat du monde avec 16 points d’avance. Alors que le directeur de l’écurie McLaren, Andrea Stella, et le PDG Zak Brown font l’éloge des deux pilotes, Norris est vivement critiqué par l’ancien champion du monde Nico Rosberg.

Après la course à Spa, l’expert de Sky n’avait que des éloges pour le jeune Australien, tout en ne ménageant pas ses critiques à l’égard de Norris : « Piastri a été tout simplement gigantesque. En tant que sportif, on n’a parfois qu’une petite chance, et il l’a saisie de manière magistrale, avec un pilotage sensationnel. » Rosberg a été particulièrement impressionné par le dépassement décisif peu après le redémarrage : « Superbe manœuvre, superbe passage dans Eau Rouge, génial ! »

Rosberg analyse directement le moment où Norris a perdu la tête lors du redémarrage après la voiture de sécurité : « J’ai eu l’impression qu’il s’était un peu endormi. Il est reparti très lentement. Oscar était juste derrière lui. » Il était encore plus inhabituel que Norris, en tête au redémarrage, n’ait pas su choisir le bon moment : « On peut surprendre son adversaire, mais Lando n’y est pas parvenu. »

Norris en difficulté et auteur de trois erreurs décisives

Le ralenti a clairement montré que avant même l’épingle de La Source, Norris luttait avec ses roues arrière qui patinaient. Plus tard, Norris a expliqué qu’il avait dérapé deux fois à la sortie du virage. Rosberg voit les choses de manière encore plus radicale : « Il a commis trois erreurs : une au redémarrage, puis à la sortie du virage 1, et dans sa course-poursuite, il a encore perdu environ trois secondes. C’est ce qui lui a manqué à la fin. »

Selon Rosberg, l’échec de la remontée de Norris sur pneus durs n’est pas un hasard : « Un Hamilton ou un Verstappen n’auraient pas commis trois erreurs à cet endroit. » Et même si Rosberg ne veut pas dénigrer la performance globale de Norris, son verdict est clair : « C’est malheureusement typique de Norris. Ce schéma se répète. »

Brown à propos de Piastri : « C’est une machine »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, reste plus diplomate. À la question de Sky de savoir si Piastri avait actuellement le momentum de son côté, il répond : « Les deux l’ont – ils roulent à un niveau très élevé et se livrent à des duels serrés. » Brown salue néanmoins la constance et l’intelligence tactique de Piastri : « C’est une machine. Ce qui impressionne, c’est son agressivité, mais aussi sa capacité à toujours ramener la voiture à l’arrivée. »

Un point particulier : avec 31 courses consécutives dans les points, Piastri a désormais établi une série impressionnante, comparable à celle de stars telles que Hamilton ou Verstappen. « C’est un record. Cela montre le niveau auquel il roule », déclare Brown.

Dans le même temps, le patron de McLaren souligne qu’aucun pilote numéro un n’a été désigné en interne et que cette structure d’équipe ouverte a été choisie délibérément : « Ce sera pile ou face chaque week-end. Et c’est très bien ainsi. »

Stella : tout est question de précision et d’exécution

Le directeur de l’équipe, Andrea Stella, se montre également impressionné par le niveau des deux pilotes et souligne que ce sont désormais les moindres détails qui feront la différence : « Les deux pilotes roulent à un niveau extrêmement élevé. Je pense que le titre se jouera sur la qualité de l’exécution, la précision, l’absence d’erreurs et la constance. »

Dans le cas de Norris, Stella évoque un « léger problème d’utilisation de la batterie » au redémarrage, mais souligne en même temps : « Cela s’est produit pour les deux pilotes. Il n’y a pas eu de désavantage pour Lando par rapport à Oscar. » Ce qui a été déterminant, c’est plutôt que Norris « n’avait pas suffisamment d’avance au redémarrage », une condition indispensable pour rester en tête sur la longue ligne droite menant aux Combes.

Stella souligne également l’intelligence tactique de Piastri : « Il a parfaitement géré l’usure de ses pneus et a pu contrôler les temps de Lando, y compris le meilleur temps juste avant la fin de la course. »

Un redémarrage intelligent : l’instinct de Piastri fait la différence

Piastri a lui-même décrit sa manœuvre avec sobriété, mais avec un clin d’œil : « J’étais déjà proche dans la chicane et je suis bien sorti du premier virage. Je savais que si je voulais gagner, je devais tenter ma chance dans Eau Rouge. »

Il s’est délibérément laissé retomber légèrement, rechargeant ainsi peut-être un peu sa batterie, avant de profiter au maximum de l’aspiration. « Bien sûr, c’est plus difficile sous la pluie que sur le sec. Mais je savais que c’était ma meilleure chance. »

La décision a été prise tôt et s’est avérée être le moment clé de la course. Malgré de meilleurs pneus dans la phase finale, Norris n’a pas pu attaquer de manière décisive. Cela s’explique également par un arrêt au stand trop long et d’autres petites erreurs de pilotage.

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