Ce que le pilote de Formule 1 Nico Hülkenberg pense de son coéquipier chez Sauber, Gabriel Bortoleto, et le degré de satisfaction du directeur de l’écurie Jonathan Wheatley
Nico Hülkenberg voit « de bonnes chances » pour une « longue et brillante carrière » pour son coéquipier chez Sauber, Gabriel Bortoleto. En effet, il a pu constater au cours des six premiers mois de leur collaboration que le jeune Brésilien a tout ce qu’il faut pour briller en Formule 1.
« S’il continue comme ça, avec cette attitude, cette mentalité, sa vitesse, tout simplement, et s’il continue à apprendre aussi vite, il va passer un bon moment », estime Hülkenberg.
En tout cas, la courbe de forme parle en faveur de Bortoleto : depuis Monaco, il s’est toujours classé 14e ou mieux en course. En Autriche, il a remporté ses premiers points au championnat du monde en terminant huitième.
Le Brésilien s’en sort également bien dans son duel avec Hülkenberg : après avoir été clairement mené 1:4 en début de saison, Bortoleto est actuellement à égalité 6:6 en qualifications. Mais depuis Miami, Bortoleto n’a perdu que deux fois contre Hülkenberg en qualifications.
Seuls le nombre de points marqués jusqu’à présent et la comparaison en course parlent clairement en faveur de Hülkenberg : il a obtenu les meilleurs résultats dans huit des douze Grands Prix, avec une troisième place à Silverstone comme meilleur résultat.
Où Bortoleto estime-t-il avoir encore des progrès à faire ?
Où Bortoleto estime-t-il avoir encore le plus de progrès à faire ? Il cite Hülkenberg et déclare : « Je trouve que Nico fait du très bon travail en course, surtout lorsqu’il s’agit de bien se positionner au départ. Nous partons toujours très près l’un de l’autre, mais deux places d’écart au départ ont un impact significatif sur le résultat global de la course. »
« J’ai parfois l’impression qu’il a une meilleure vue d’ensemble de la course que moi à ce moment-là – ce qui se passe autour de lui, la stratégie qu’il suit ou la façon dont il pousse ou non au début de la course pour ménager les pneus. »
Ce sont « des choses qui viennent avec l’expérience », estime Bortoleto, et avec plus de 200 courses à son actif, Hülkenberg compte parmi les pilotes les plus expérimentés du championnat de Formule 1 2025.
Bortoleto admet donc lui-même avoir commis certaines « erreurs de débutant » : « Parfois, on ne peut apprendre qu’en faisant des erreurs. Mais jusqu’à présent, je suis plutôt satisfait. Je trouve que je tire déjà beaucoup de la voiture sur un tour. Et maintenant, nous faisons également un pas dans la bonne direction en termes de rythme de course. »
Le bilan intermédiaire du chef d’équipe Wheatley
C’est également l’avis du chef d’équipe Sauber, Jonathan Wheatley. Il se montre enthousiaste à l’égard de son pilote : « Gabi est tout près du but. Il apprend, il progresse. Il prend confiance en lui. Je suis vraiment très satisfait de ses progrès. »
Ce n’est qu’à Silverstone que Bortoleto a de nouveau convaincu en collaboration avec les ingénieurs, estime Wheatley, qui salue les « très bons retours » du nouveau venu en Formule 1.
Le directeur de l’écurie Wheatley n’a également que des éloges pour Hülkenberg : « Je suis sa carrière depuis longtemps. Je dois dire que c’est un vrai plaisir de travailler avec lui. Son professionnalisme, sa façon d’aborder un week-end de course, tout est très réfléchi. » Selon Wheatley, Hülkenberg a tout simplement « le package complet ».
Cela se remarque désormais aussi sur le circuit : « Nico semble beaucoup apprécier les améliorations apportées à la voiture. Il se sent bien chez Sauber en ce moment, et il est performant. »
Hülkenberg : chez Sauber, c’est comme chez Haas, mais en mieux
L’un des secrets de la réussite de Hülkenberg est qu’il n’a pas eu à s’adapter particulièrement chez Sauber, la future équipe d’usine Audi : le quotidien dans l’écurie de Hinwil, en Suisse, ne diffère « pas du tout » de celui de Haas, l’ancienne équipe de Hülkenberg. Cela lui a facilité la transition.
Mais chez Sauber, Hülkenberg bénéficie d’une meilleure infrastructure. « Chez Haas, nous n’avions pas de simulateur, chez Sauber et Audi, nous en avons déjà un. Il y a clairement plus d’efforts dans ce domaine, tant au niveau de la préparation que du suivi. Mais sinon, comme je l’ai dit, dans le travail proprement dit, c’est la même chose. »
