Lors des premiers championnats du monde organisés sous l’égide de la nouvelle fédération mondiale World Boxing, les neuf athlètes de la DBV ont été éliminés au plus tard en quarts de finale.
Les boxeurs allemands sont repartis bredouilles des championnats du monde à Liverpool. Leonie Müller, dernier espoir de la Fédération allemande de boxe (DBV), a échoué à un tour des combats pour les médailles lors des premiers championnats organisés sous l’égide de la nouvelle fédération mondiale World Boxing. La DBV n’avait déjà remporté aucune médaille lors des trois précédents championnats du monde, encore organisés par l’IBA.
Trois femmes et six hommes ont représenté la fédération sur le ring en Grande-Bretagne. La boxeuse poids moyen Müller (jusqu’à 70 kg) s’est inclinée aux points en quart de finale face à l’Ouzbèke Asisa Sokirowa. Une victoire supplémentaire lui aurait assuré au moins la médaille de bronze. Müller était également la seule membre de l’équipe à se qualifier pour les quarts de finale.
La participante aux Jeux olympiques Maxi Klötzer (jusqu’à 51 kg), Nikita Putilov (plus de 90 kg) et Yasse Cisse (jusqu’à 90 kg) se sont également qualifiés pour les huitièmes de finale grâce à une victoire, tandis que les cinq autres boxeurs allemands ont échoué dès le premier tour. Le dernier médaillé allemand aux championnats du monde reste donc Abass Baraou, qui a remporté la médaille de bronze à Hambourg en 2017. Les championnats du monde à Liverpool se poursuivent jusqu’à dimanche sans participation allemande.
Après les scandales qui ont éclaboussé l’ancienne fédération IBA au printemps, World Boxing a été reconnue comme nouvelle fédération mondiale par le Comité international olympique (CIO). World Boxing sera responsable des compétitions de boxe lors des Jeux de 2028 à Los Angeles. Avant les championnats du monde seniors, la nouvelle fédération avait déjà organisé l’année dernière un championnat du monde U19.
Avant les championnats en cours à Liverpool, des tests obligatoires visant à vérifier le sexe biologique des athlètes avaient fait sensation. Les résultats des tests de sexe requis à partir de matériel génétique n’ayant pas été disponibles à temps, l’équipe féminine française a été exclue avant le début des championnats du monde.




