mercredi, octobre 8, 2025
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Le DTM lance un appel d’offres pour son partenaire pneumatique pour 2026 : Hankook va-t-il devancer ses concurrents ?

La question du choix des pneumatiques utilisés dans le DTM à partir de 2026 sera bientôt tranchée : qui sont les candidats et quels sont les arguments en faveur d’un retour de Hankook ?

Le DTM changera-t-il de partenaire pneumatique en 2026 ? C’est actuellement un sujet brûlant, car selon certaines informations, le contrat actuel avec Pirelli expire à la fin de la saison et un appel d’offres est actuellement lancé pour un nouveau contrat en tant que fournisseur exclusif de la série traditionnelle.

Et le temps presse, car le nouveau – ou théoriquement l’ancien – partenaire pneumatique devrait déjà être présenté, selon les rumeurs, lors de la finale de la saison à Hockenheim, c’est-à-dire dans environ un mois. Mais qui pourrait remporter le marché ?

L’intérêt semble grand, car tous les grands fabricants de pneus GT3 sont considérés comme candidats, notamment l’actuel partenaire pneumatique Pirelli, mais aussi Hankook, Michelin, Goodyear et Yokohama.

La séparation conflictuelle avec le DTM n’a plus d’importance

Le maintien de Pirelli est apparemment loin d’être gravé dans le marbre, bien que l’ADAC travaille avec les Italiens dans l’ADAC GT Masters depuis 2015, c’est-à-dire avant le rachat du DTM fin 2022. Et avec le SRO Motorsports Group, il a mandaté un prestataire de services pour le Balance of Performance (BoP), qui ne s’occupe actuellement que des séries équipées de pneus Pirelli.

Mais d’autres parties intéressées auraient également leurs avantages : le DTM a une longue histoire avec Hankook, puisque les Sud-Coréens ont fourni des pneus à la série de 2011 à 2020 pendant l’ère des constructeurs et ont ainsi conquis le marché européen.

Même si le mariage n’a pas pris fin dans de bonnes conditions fin 2020. Il y a même eu un litige entre le fabricant de pneus et la société exploitante du DTM ITR, alors dirigée par Gerhard Berger, qui aurait garanti contractuellement à Hankook jusqu’en 2023 la participation de trois constructeurs automobiles.

Ce n’était plus le cas en 2020 en raison du retrait du concessionnaire Aston Martin R-Motorsport, avant qu’il ne soit plus possible de savoir, à partir de 2021, si l’on pouvait parler de constructeurs, d’équipes privées ou d’une forme mixte dans l’ère GT3. Cependant, ces problèmes hérités du passé n’ont plus d’importance aujourd’hui en raison du rachat du DTM par l’ADAC il y a trois ans.

Essai secret de Hankook avec un nouveau pneu à Oschersleben

Par ailleurs, Hankook est en train de développer un nouveau pneu GT3. C’est pourquoi, il y a environ deux semaines, le constructeur a effectué des essais pendant deux jours à Oschersleben avec une Porsche et un pilote GT3 très expérimenté au volant. Mais où ce pneu sera-t-il utilisé ?

Hankook pourrait bien avoir besoin d’une nouvelle plateforme dans le domaine des circuits, car après quatre ans, la Formule E prendra fin à la fin de la saison à venir, la série passant à Bridgestone. De plus, depuis cette année, la série 24h disputée avec des voitures GT3 ne mise plus sur les pneus Hankook, mais sur Michelin.

Hankook reste donc présent dans le domaine GT avec le championnat Lamborghini Supertrofeo, des engagements sur la Nordschleife du Nürburgring et le Supercar Challenge dans les pays du Benelux, ce qui n’est pas comparable au DTM. Le contrat avec le championnat du monde des rallyes court jusqu’à fin 2027.

Hankook pourrait-il concevoir un pneu spécialement pour le DTM ?

Mais pour l’ADAC aussi, le retour de Hankook dans le DTM serait une alternative intéressante : comme le fabricant de pneus travaille actuellement sur un nouveau pneu et n’est pas très présent dans le domaine GT3, le produit pourrait être spécialement adapté au format sprint du DTM, comme à l’époque de la Classe 1, et permettre une plus grande dégradation, ce qui pourrait rendre les courses plus passionnantes et offrir davantage de variantes stratégiques.

De plus, Hankook était le sponsor le plus généreux de la série à l’époque de la Classe 1. Selon des sources bien informées, il versait une somme annuelle d’un peu moins de dix millions d’euros, en plus de fournir des pneus gratuits. Bien que cela ne soit plus envisageable depuis la fin du DTM en tant que série constructeurs, les experts du secteur estiment néanmoins qu’un accord avec Hankook rapporterait plus d’argent au DTM que d’autres partenaires potentiels tels que Michelin ou Pirelli.

Ces deux derniers sont très présents dans le domaine GT3, et Goodyear est même actuellement le fournisseur exclusif de la catégorie LMGT3 du WEC lors de la course d’endurance phare du Mans.

Un changement serait-il possible avec SRO-BoP ?

Mais un changement serait-il possible malgré le partenariat avec le prestataire BoP SRO, qui travaille toujours avec Pirelli ? Même si l’entreprise de Stéphane Ratel ne pourrait alors utiliser la base de données actuelle que de manière limitée et devrait effectuer de nouveaux calculs pour le DTM.

En outre, un nouveau partenaire pneumatique serait également une occasion potentielle de rechercher un nouveau partenaire BoP. Mais ce n’est que pure spéculation. Car actuellement, selon les informations disponibles, l’issue de l’appel d’offres et le type de pneus qui seront utilisés dans le DTM à partir de 2026 sont encore incertains. D’autant plus qu’il n’est pas exclu qu’un autre partenaire pneumatique adapte un pneu aux exigences du DTM.

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