Milan se montre déjà prêt pour le match au sommet de la Serie A et écrase sans pitié l’outsider Lecce 3-0 en Coupe. Beaucoup plus de buts auraient été possibles, mais les poteaux, qui ont souvent résonné ce soir-là, et l’ancien joueur de Munich Früchtl, très performant dans les cages des Apuliens, en ont décidé autrement.
Le plus curieux dans ce match de coupe entre Milan et Lecce s’était déjà produit avant le coup d’envoi. En effet, l’entraîneur Massimiliano Allegri, de retour à l’AC Milan cet été, qui avait déjà suivi depuis les tribunes la récente et très convaincante victoire 3-0 en championnat contre l’Udinese Calcio en raison d’une suspension en Serie A, était désormais absent du banc pour le deuxième match consécutif à domicile.
La raison cette fois-ci : une nouvelle suspension pour carton rouge, mais une suspension passée. En effet, avec son ancien club, la Juventus, où Max Allegri avait travaillé jusqu’à son licenciement en 2024, il avait atteint la finale de la Coppa Italia contre l’Atalanta Bergame et l’avait remportée 1-0. Au cours du match, l’entraîneur turinois de l’époque s’était laissé emporter par un accès de colère.
Gimenez brise le sort
Cette fois-ci, cependant, Allegri n’avait pas à craindre de voir son pouls s’accélérer. Dès le début du match, l’entraîneur a pu observer depuis les tribunes que ses protégés mettaient directement la pression, prenaient complètement le contrôle du jeu et multipliaient les occasions.
Son homologue Eusebio di Francesco, dont l’équipe occupe la dernière place du classement de la Serie A après sa défaite 1-2 contre Cagliari, a dû se sentir comme dans un mauvais film. Même si son gardien Früchtl a d’abord réalisé un arrêt décisif face à Gimenez (2e minute) et que l’ancien joueur de Munich et de Nuremberg a également brillé face à Rabiot (9e). Lecce a également bénéficié d’un coup de pouce du poteau sur une reprise directe du nouveau joueur de l’AC Milan Nkunku (9e).
À la 20e minute, après que l’ancien professionnel de Fortuna Siebert ait reçu un carton rouge pour une faute sur Nkunku et une intervention du VAR pour un tacle d’urgence (18e), le moment était enfin venu : Bartesaghi, 19 ans, a trouvé Gimenez, peu surveillé au centre, avec un centre précis, et celui-ci a conclu avec sang-froid.
Premier but de Nkunku
Le score est toutefois resté longtemps bloqué à 1-0, ce qui a certainement valu aux Rossoneri les reproches de leur entraîneur. Ils ont en effet laissé passer plusieurs occasions, notamment un tir de Rabiot sur la barre transversale (30e), un tir de Loftus-Cheek qui passe juste à gauche (42e), un tir de Pavlovic repoussé par Früchtl (45e) et un autre de Loftus-Cheek qui heurte la jambe de Früchtl et le poteau (47e).
Après le troisième tir sur les montants, le match a finalement été décidé lors de cette soirée de Coppa Italia plus que déséquilibrée : après un centre de Saelemaekers, la nouvelle recrue estivale Nkunku a marqué le 2-0 d’une superbe reprise acrobatique à la 51e minute, avant de célébrer son but en sortant un ballon, comme il en avait l’habitude à Leipzig. Pulisic, qui avait été ménagé ce soir-là, tout comme le vétéran Modric (qui n’est pas entré en jeu), a ensuite porté le score à 3-0 pour son équipe d’une reprise directe (64e). Früchtl, très convaincant, a empêché d’autres buts grâce à des parades supplémentaires et au quatrième tir sur le poteau des Lombards après une passe transversale précise de Pulisic (74e).
Au final, Milan s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coppa Italia grâce à une performance convaincante et peut désormais se réjouir du match au sommet de la Serie A contre le champion et leader Naples (dimanche, 20h45). Lecce, qui n’a été dangereux qu’une seule fois dans tout le match (coup franc de Berisha sur Maignan à la 71e minute), doit d’abord affronter Bologne à partir de 18 heures.




