Cadillac fera ses débuts en Formule 1 en 2026 : actuellement, environ 500 employés travaillent en coulisses sur ce projet qui rappelle les missions lunaires Apollo …
Alors que les dix écuries actuelles de Formule 1 se disputent les dernières victoires du Grand Prix de la saison en cours, la onzième écurie dispute une course tout à fait différente : Cadillac se prépare intensivement à ses débuts l’année prochaine, tant aux États-Unis qu’à Silverstone.
« Ce n’est pas aussi difficile qu’il n’y paraît », explique le directeur de l’équipe, Graeme Lowdon, dans une interview accordée à Sky. « La réalité est que sinon, nous ne pourrions pas embaucher tout le monde et les affecter aux bons postes à temps. Nous avons organisé l’ensemble de l’entreprise de manière à ce que le lieu de travail au sein de l’équipe n’ait pas d’importance, que ce soit à Fishers, Charlotte, en Caroline du Nord ou à Silverstone. »
« Nous avons dû relever des défis techniques complexes, pour lesquels nous disposions de très peu de temps », poursuit le Britannique, en faisant une comparaison inhabituelle : « Ce qui se rapproche le plus de ce que nous essayons de faire, ce sont les missions Apollo, qui ont permis d’alunir. Bon, nous n’alunissons pas, mais… »
L’entrée en Formule 1 pose manifestement des défis similaires à l’équipe. « Nous sommes désormais près de 500 personnes à travailler sur le projet », rapporte Lowdon. « Une partie de notre travail consiste à simuler l’ensemble du week-end de course. »
Le directeur de l’équipe Cadillac : « Une base de fans vraiment importante aux États-Unis »
Cela signifie que tandis que les dix autres équipes se battent pour marquer des points sur la piste, Cadillac roule pour ainsi dire en tant qu’« équipe fantôme » et accumule dès maintenant une expérience précieuse pour la saison à venir. Pendant longtemps, il n’était même pas certain que l’entrée en Formule 1 serait couronnée de succès.
« Nous avons suivi ce processus en essayant de recruter les meilleures personnes que nous pouvions trouver, sans savoir si nous obtiendrions l’autorisation de participer », se souvient Lowdon. « La meilleure solution était simplement de constituer l’équipe sans attendre l’autorisation. »
« Cela a coûté des centaines de millions avant d’avoir la moindre certitude », souligne le chef d’équipe. « Puis Mario Andretti a dit : « D’accord, super, nous voulons absolument prendre le départ, Graham, ne nous déçois pas. » Et vous vous dites : « C’est le champion du monde de Formule 1 de 1978. »
Mais l’engagement du Britannique a porté ses fruits : l’entrée en Formule 1 est assurée depuis longtemps. « Quand je me promène avec le logo Cadillac sur ma chemise, on m’aborde sans cesse », révèle Lowdon. « Beaucoup de gens veulent soutenir l’équipe. Ce n’est que maintenant que nous commençons à réaliser l’importance réelle de la base de fans aux États-Unis. »
