En avril, la boxeuse de 33 ans écrit encore l’histoire de la boxe allemande. Elle se réjouit désormais d’entamer un nouveau chapitre.
Tina Rupprecht attend un heureux événement : la championne du monde incontestée dans la catégorie poids atomique est enceinte et raccroche donc ses gants de boxe. « Ma carrière active de boxeuse est officiellement terminée, car je commence une nouvelle phase de ma vie. Je vais devenir maman », a déclaré la boxeuse de 33 ans lors de la remise des prix sportifs bavarois à Munich, où elle a reçu le prix dans la catégorie « Moments sportifs pour l’éternité ».
En avril, Rupprecht avait remporté le combat de unification contre la Japonaise Sumire Yamanaka à Potsdam et, après les titres des fédérations WBA, WBO et WBC, elle avait également décroché la ceinture IBF. Avant la boxeuse originaire d’Augsbourg, aucune boxeuse allemande ni aucun boxeur allemand n’avait détenu les quatre ceintures de champion du monde de toutes les grandes fédérations.
De plus, la combattante de 1,53 mètre a également défendu contre Yamanaka le titre prestigieux de la bible de la boxe « The Ring ». Celui-ci est décerné par des journalistes spécialisés lorsque, selon eux, les deux meilleurs boxeurs ou boxeuses du monde s’affrontent. Seul Max Schmeling avait réussi cet exploit en tant que combattant allemand en 1930.
« J’ai le sentiment que tout est parfait maintenant. J’ai atteint mon objectif, et même beaucoup plus. J’ai terminé », a déclaré Rupprecht lors de la cérémonie : « C’est l’œuvre de ma vie. Cela fait 21 ans que je pratique ce sport, que j’aime toujours autant. Le chemin a été long, mais je referais exactement la même chose. » Un retour en tant que maman n’est « pas prévu pour l’instant ».
En 2018, Rupprecht avait d’abord remporté le titre de championne du monde dans la catégorie poids minimum, mais elle l’avait perdu en 2023. Elle est ensuite passée dans la catégorie de poids atomique (jusqu’à 46,2 kg) et a remporté trois titres en 2024, avec des victoires contre la Tchèque Fabiana Bytyqi et la Japonaise Eri Matsuda. C’est à Potsdam qu’elle a ensuite vécu le plus grand moment de sa carrière.
