L’Atlético Madrid a fait son retour en Liga samedi après-midi lors d’un derby passionnant : les Rojiblancos n’ont pas perdu leur sang-froid malgré un retard temporaire face au Real et ont finalement remporté une victoire méritée 5-2.
L’ambiance avant le derby madrilène n’aurait pas pu être plus contrastée. D’un côté, le grand Real, qui avait remporté ses six premiers matchs de Liga, de l’autre, l’Atlético en difficulté, avec seulement neuf points à son actif. Les Rojiblancos ont toutefois démarré en trombe devant leur public. L’équipe de l’entraîneur Diego Simeone a mis la pression et n’a laissé aucun répit aux visiteurs.
Il était donc tout à fait normal qu’ils prennent l’avantage après un petit quart d’heure : le centre de Simeone a trouvé Le Normand, qui a marqué d’une tête puissante à bout portant, imparable pour Courtois (14e).
Arda Güler fait la passe décisive et marque
Le Real ne s’est toutefois pas laissé déstabiliser et a renversé la situation à la manière d’une grande équipe. Dès leur première attaque, les Merengues ont égalisé 1-1, Mbappé marquant dans le coin opposé après un joli une-deux avec Arda Güler (25e). Onze minutes plus tard, Le Normand a commis une erreur, puis a été dépassé par Vinicius Junior et Arda Güler a marqué le 2-1 d’une frappe technique au milieu (36e).
Mais l’Atlético ne s’est pas effondré pour autant, Alvarez, très en vue ces derniers temps, a frappé le poteau extérieur d’une frappe lointaine (39e). Peu après, le Metropolitano était en effervescence, mais Lenglet avait marqué le but avec son avant-bras. Après consultation du VAR, le but a été annulé à juste titre (43e). Le score de 2-2 allait toutefois être atteint, car le capitaine Koke a trouvé Sörloth sur un centre et celui-ci a profité sans pitié d’une erreur de placement de Huijsen (45e+3).
À la mi-temps, Xabi Alonso a dû remplacer son défenseur central Eder Militao, qui souffrait depuis son grand sauvetage contre Sörloth à la troisième minute. Asencio a remplacé le Brésilien. L’Atlético est revenu des vestiaires nettement meilleur et plus incisif, avec Alvarez, désormais l’homme fort de l’équipe.
La grande entrée en scène d’Alvarez
Après un tacle trop haut d’Arda Güler, l’Atlético a obtenu un penalty, que le champion du monde argentin a transformé sans pitié (51e). Le Real était désormais à la dérive et ne parvenait plus à reprendre pied. Alvarez a d’abord tiré un coup franc au-dessus, puis Sörloth a échoué à bout portant face à Courtois (59e, 62e).
Mais le Belge n’a rien pu faire sur le coup franc suivant d’Alvarez, qui a atterri juste à côté du poteau gauche (63e). Par la suite, l’Atlético a défendu avec sa passion et sa compacité habituelles. Xabi Alonso a tenté une percée depuis l’extérieur, mais Rodrygo n’a pas réussi à faire la différence.
À l’issue d’une fin de match animée, marquée par de nombreuses fautes et des échanges verbaux, l’Atlético s’est même imposé 5-2 à domicile grâce à Griezmann, qui a inscrit son premier but en championnat depuis le 1er février (90+3). Avec une victoire à domicile contre la Real Sociedad, Barcelone pourrait ainsi prendre la tête du classement de la Liga dimanche, devant le Real.
Dans cette forme, les fans de l’Atleti attendent certainement avec impatience le match de Ligue des champions contre Francfort mardi (21h) au Metropolitano. Dans la même compétition, le Real affrontera Qairat Almaty le même soir à partir de 18h45.




