L’Inter s’en est tiré à bon compte à Vérone, un but contre son camp dans le temps additionnel assurant la victoire aux Nerazzurri. Le but de rêve de Zielinski et une décision controversée concernant le joueur allemand Bisseck ont fait parler d’eux.
Hellas Vérone doit non seulement continuer à attendre sa première victoire en championnat cette saison, mais les locaux ont également manqué de peu un succès honorable. Face à l’Inter, qui alignait Luis Henrique, Zielinski, Carlos Augusto et Bonny à la place de Dimarco, Barella, Dumfries et Esposito par rapport à la victoire 3-0 contre Florence, l’outsider s’est rapidement retrouvé acculé en défense. Les Nerazzurri, clairement supérieurs sur le terrain, ont déjà marqué les esprits à la 8e minute, lorsque Lautaro Martinez a lobé le gardien Montipo, mais Nelsson a sauvé son équipe en repoussant le ballon sur la ligne au prix d’un choc avec le poteau.
À la 16e minute, le but de Hellas a finalement été marqué, et de quelle manière ! Calhanoglu a tiré un corner depuis la gauche vers Zielinski à la limite de la surface de réparation, qui a repris le ballon de volée de l’intérieur du pied à 16 mètres et l’a envoyé dans la lucarne gauche. Un but de rêve qui rappelait celui marqué en 1992 par Lothar Matthäus lors de la victoire 4-2 à Leverkusen, même si Matthäus, qui venait de quitter l’Inter pour Munich, était plus éloigné et avait marqué d’un tir du pied droit.
Sous la pluie de Vérone, l’Inter a toutefois levé le pied après avoir pris cette avance fulgurante et n’a pas accéléré après que Hellas (avec Bella-Kotchap et sans Suat Serdar, blessé au genou) se soit créé quelques demi-occasions. Cela allait finalement se retourner contre eux : Orban a servi Giovane sur une contre-attaque sur la droite, et son tir à 13 mètres a fini dans le coin opposé. Sommer a encore touché le ballon du bout des doigts.
Même le 1-1 n’a pas incité l’Inter à se ressaisir, et Vérone a même failli prendre l’avantage. Orban, très en vue, a vu son tir à ras de terre échouer sur le poteau juste avant la mi-temps.
Bisseck n’écope « que » d’un carton jaune – un but contre son camp sauve l’Inter
Vérone a d’abord poursuivi sur sa lancée après la reprise, et le triple changement opéré par l’entraîneur de l’Inter Cristian Chivu à la 55e minute n’a donc rien eu de surprenant. L’Inter a certes repris le dessus grâce à Dumfries & Co., mais est resté largement inoffensif. Il a eu de la chance à la 66e minute que Bisseck n’ait pas reçu de carton rouge. Sucic l’avait mis dans une situation délicate avec une passe transversale catastrophique. Giovane s’est interposé et le joueur international allemand a taclé l’attaquant de Hellas au niveau de la ligne médiane. Comme Giovane avait joué le ballon vers le poteau de corner et n’aurait probablement pas pu l’atteindre, l’arbitre s’est contenté d’un carton jaune. Une décision controversée.
Hellas s’est ensuite définitivement concentré sur la défense, et ce avec succès pendant longtemps. L’Inter, qui mettait la pression, effectuait des centres sans conviction dans la surface de réparation, ce qui ne créait pratiquement aucun danger. Dans les six minutes de temps additionnel, le joker de Hellas, Niasse, a même eu une occasion en or après une contre-attaque, mais son tir depuis une position idéale a été bloqué de justesse par Bisseck. Peu après, Esposito a réclamé en vain un penalty après avoir été accroché par Bella-Kotchap dans la surface de réparation.
La victoire finale de l’Inter était aussi flatteuse que chanceuse. Barella, à court d’idées, a une nouvelle fois centré depuis le milieu de terrain, et Frese, légèrement pressé par Frattesi, a envoyé le ballon dans ses propres filets (90+3). Un coup dur pour Vérone, qui aurait largement mérité un point.
