jeudi, octobre 9, 2025
AccueilMotorsportsRègles 2026 : la FIA révèle pourquoi les pilotes intelligents en profiteront...

Règles 2026 : la FIA révèle pourquoi les pilotes intelligents en profiteront encore plus

À partir de 2026, la FIA ne veut ni priver les pilotes de leur liberté ni leur en demander trop : les pilotes intelligents pourraient néanmoins bénéficier d’avantages dans le nouveau règlement

Avec les nouvelles règles de Formule 1 pour 2026, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) souhaite trouver un « juste milieu » afin que les pilotes ne soient ni surmenés ni sous-exploités.

La FIA réagit ainsi aux récentes déclarations des pilotes selon lesquelles la nouvelle génération de voitures de Formule 1 semble « complètement différente » des véhicules actuels, comme l’a formulé Charles Leclerc. Alexander Albon a ajouté que la conduite serait « beaucoup plus complexe » qu’auparavant avec le nouveau règlement technique.

Le directeur de l’écurie Williams, James Vowles, a donc mis en garde contre une surcharge de travail pour les pilotes et a même créé un groupe de travail spécial chargé d’aider ses pilotes à s’adapter aux nouvelles voitures.

Pourquoi la FIA n’a pas d’inquiétudes

Nikolas Tombazis, responsable des sports automobiles au sein de la fédération internationale, ne considère toutefois pas la situation comme dramatique. Dans un entretien avec Motorsport.com, il a déclaré : « Albon et d’autres pilotes n’ont pas encore roulé avec les règles définitives, car elles ne sont pas encore finalisées. »

« Oui, la charge de travail va augmenter, mais nous travaillons encore en coulisses pour déterminer ce qui se fera automatiquement et ce que le pilote devra contrôler lui-même. »

Entre exigence et réalité

L’objectif est de ne pas surcharger ni priver les pilotes de leur liberté : « Il doit y avoir un certain degré de liberté pour qu’un pilote puisse attaquer et défendre. Il a besoin de contrôler ces aspects », a expliqué Tombazis. De plus, des processus automatisés doivent être mis en place « afin que le pilote n’ait pas à réfléchir, par exemple lorsqu’il tourne le volant ».

La FIA cherche à trouver un équilibre entre la conduite pure et le « jeu d’échecs de la gestion de l’énergie ». Car selon M. Tombazis, une chose est claire : « La conduite ne se résume pas au volant, à l’accélérateur et au frein. »

Les plus malins ont un avantage

Les pilotes ayant une plus grande capacité mentale ne sont-ils pas avantagés ? Tombazis estime que « les pilotes intelligents ont déjà l’avantage. Une partie de la différence de performance actuelle est due à cela. Mais c’était déjà un facteur au cours des 20 dernières années. »

Le responsable des sports automobiles de la FIA a évoqué sa propre collaboration avec Michael Schumacher chez Ferrari et a déclaré : « Michael avait un talent phénoménal. Mais ce qui le distinguait avant tout, c’était sa capacité à penser à tout pendant une course. »

À partir de 2026, seuls les meilleurs pilotes auront-ils du succès ?

C’est également ce que l’on observe dans la Formule 1 actuelle. Fernando Alonso, par exemple, est considéré comme un pilote qui réfléchit dans sa voiture de course, et qui a parfois même une vue d’ensemble de la stratégie de son coéquipier. « D’autres, en revanche, doivent se concentrer entièrement sur la conduite », a expliqué M. Tombazis.

C’est pourquoi la FIA ne s’attend pas à ce que les pilotes soient surmenés à partir de 2026. Savoir gérer cela « fait partie du profil requis d’un pilote de haut niveau », a déclaré Tombazis.

« Mais nous veillerons à ce que ce ne soit pas la compétence la plus importante. Celle-ci restera la même : freiner au bon moment, prendre les virages rapidement, trouver la limite, choisir la bonne trajectoire. C’est cela qui continuera à déterminer qui est bon et qui ne l’est pas. »

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments