En Arabie saoudite, le club Neom SC, nouvelle étoile montante, est le prochain « projet » controversé qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Jusqu’à présent, ce nouveau venu s’était principalement concentré sur la Ligue 1, mais cela pourrait bien changer très bientôt.
Quand un club en pleine ascension réalise les plus grosses dépenses de transfert de l’été, on se retrouve forcément en Arabie saoudite. Jusqu’à présent, aucun club n’a autant investi que Neom SC pendant cette période de transfert. L’accent est clairement mis sur la Ligue 1, ce qui correspond à la récente signature de l’entraîneur Christophe Galtier, ancien entraîneur du PSG, de Nice, de Lille et de Saint-Étienne, qui a signé jusqu’au 30 juin 2027 pour ce « projet » controversé.
Le Neom SC tire également ses fonds du fonds souverain saoudien et a profité de ces possibilités quasi illimitées pour attirer des joueurs tels que le capitaine de l’OL Alexandre Lacazette (libre de tout contrat), Amadou Koné (Stade Reims, près de 14 millions d’euros) ou l’ailier gauche de Lyon Said Benrahma (après un prêt, engagé définitivement pour environ 12 millions d’euros). Le transfert le plus cher de la jeune histoire du club a été réalisé samedi : le quintuple gardien international polonais Marcin Bulka arrive comme gardien titulaire de Nice pour un montant estimé à 15 millions d’euros, avec un contrat très lucratif jusqu’en 2029.
Rodrygo sera-t-il bientôt de la partie ?
Le Neom SC était autrefois un club traditionnel appelé Al-Suqoor, qui végétait entre la troisième et la quatrième division avant que le fonds souverain n’intervienne, ne rachète le nouveau club en 2023 et ne le propulse au sommet en l’espace de deux ans. Les caisses sont bien remplies, et la première « superstar » pourrait bientôt faire son apparition. Elle ne viendrait pas de Ligue 1.
Rodrygo, mécontent au Real Madrid, dont les dirigeants sont ouverts à un transfert, serait très courtisé. Dans le meilleur des cas, l’international brésilien pourrait aider le club à combler rapidement son retard sur les leaders nationaux. Mais la concurrence dans la Saudi Professional League n’est pas en reste avec des noms tout aussi prestigieux. La saison dernière, le champion Al-Ittihad a devancé de huit points Al-Hilal, double vainqueur de la double couronne.




