mercredi, octobre 8, 2025
AccueilMotorsportsIsack Hadjar : « Ça fait du bien de crier dans le...

Isack Hadjar : « Ça fait du bien de crier dans le cockpit !

Le pilote Racing Bulls Isack Hadjar a bien réussi son passage de la Formule 2 à la Formule 1, mais pourquoi a-t-il dû s’adapter à la radio ?

Comme on le sait, le départ à froid à Melbourne a été un échec, mais depuis, le rookie de Racing Bull, Isack Hadjar, réalise de belles performances et convainc dès sa première année en Formule 1. Avant de se lancer dans l’aventure de la catégorie reine, le jeune homme de 20 ans était toutefois en proie à quelques doutes quant à sa préparation, comme il l’a confié jeudi avant le Grand Prix de Miami :

« Je me disais : peut-être que la Formule 1 est trop rapide pour moi. Et oui, c’est vraiment un grand saut depuis la F2. Mais finalement, ce n’était pas si extrême. Tout se passe donc comme prévu », se réjouit le pilote Racing Bull de ses débuts réussis. Même s’il n’avait « aucune attente concrète », il a atteint son premier objectif, qui était de faire bonne impression.

Hadjar ne veut toutefois pas affirmer que la Formule 1 est plus facile qu’il ne le pensait : « Non, c’était difficile. Je me souviens encore des premiers jours. Je me disais : c’est sacrément rapide », « J’avais juste besoin de quelques tours, de quelques jours d’essais. Mais ensuite, j’étais prêt. Cela a tout de même été très difficile : 15 secondes plus rapide par tour qu’en F2. C’est un grand pas en avant. Mais nous y sommes arrivés, et j’en suis ravi. »

« Hadjar, le silencieux : « En F2, on paie pour rouler »

Pour lui, une autre différence entre la Formule 1 et la Formule 2 réside toutefois dans l’utilisation et la maîtrise de la radio : « C’est tout simplement un autre monde que la Formule 2. En F2, on paie pour rouler, en Formule 1, on est payé pour rouler. On ne peut donc pas crier », estime Hadjar.

Même s’il avoue : « Beaucoup le font quand même. Je crie encore, mais je n’appuie plus sur le bouton de la radio. Mais je hurle toujours. » Pour lui, c’est tout simplement un exutoire qui lui permet de « se soulager » dans les situations stressantes : « J’aime ça, ça m’aide », explique le jeune homme de 20 ans.

Hadjar ne veut toutefois pas faire de pronostics sur le nombre de fois qu’il devra crier ce week-end à Miami, car le circuit ne convient pas à la voiture sur le papier, notamment en raison des températures élevées en Floride : « Au Japon, nous avons réalisé de bonnes qualifications, mais depuis, c’est difficile, nous devons continuer à travailler », explique le rookie, conscient que des conditions plus fraîches aideraient les Racing Bulls.

À Miami, il se concentrera toutefois particulièrement sur le secteur lent : « Il y a beaucoup à tirer du comportement de la voiture, notamment en ce qui concerne les bosses », estime Hadjar : « Le temps au tour se fait dans les virages lents. Tout dépend de la façon dont on freine et de la vitesse à laquelle on sort du virage. »

Le pilote Racing Bulls en est conscient : « Ce sera sans aucun doute difficile, surtout en ce qui concerne les pneus. Nous aurons des températures très élevées sur la piste, notamment pendant les qualifications. Ce sera donc un véritable défi. »

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments