Lundi, nous publierons nos notes pour les 20 pilotes du Grand Prix de Singapour 2025, mais pour cela, nous avons besoin de votre aide !
Une chose est de savoir qui a remporté le Grand Prix de Singapour 2025. Mais une autre chose est de savoir quels pilotes ont réalisé les meilleures performances sur le circuit de Marina Bay. En effet, en Formule 1, ce n’est pas seulement la performance du pilote qui compte. Celle de la voiture dont il dispose et, bien sûr, celle de l’équipe sont également déterminantes.
Il est extrêmement difficile d’évaluer la performance d’un pilote indépendamment des autres facteurs. Nous allons néanmoins tenter de le faire. Notre système de notation repose sur trois piliers. Premièrement : les fans. Nos utilisateurs ont désormais la possibilité d’évaluer les performances des 20 pilotes. Le système de notation est similaire à celui utilisé à l’école, allant de 1 (très bien) à 6 (insuffisant).
Deuxièmement : l’expert. Comme les années précédentes, Marc Surer note les performances de Max Verstappen & Co. Et troisièmement : la rédaction. Nous organisons notre propre petit vote au sein de notre équipe principale de Formule 1.
Les trois piliers contribuent chacun pour un tiers à la note globale du week-end. Au final, on obtient le classement ultime, qui peut faire l’objet de discussions passionnantes !
Notre format s’inspire des notes attribuées par les magazines de football après chaque match, par exemple. Mais attribuer des notes uniquement en tant que rédaction nous semblait trop subjectif. Afin d’obtenir un jugement aussi équilibré que possible, nous demandons donc l’aide de nos experts et de nos utilisateurs.
Guide : comment attribuer vos notes ?
À titre indicatif : pour obtenir la note 1, un pilote doit avoir réalisé une performance exceptionnelle. Par exemple, par rapport à son coéquipier. La note 2 correspond à une très, très bonne performance d’un pilote de classe mondiale, à qui il ne manque qu’un élément particulier. Les notes 3 et 4 correspondent respectivement à une bonne et une mauvaise moyenne, ce qui reste tout de même très bien !
La note 5 est attribuée aux performances plutôt médiocres, par exemple lorsqu’un pilote est clairement dominé par son coéquipier tout au long du week-end ou qu’il réalise une performance moyenne et provoque ensuite un accident qui aurait pu être évité. La note 6 ne devrait être attribuée que dans la catégorie « Brainfade », c’est-à-dire lorsqu’un pilote a fait quelque chose de particulièrement stupide.
Essayez d’évaluer objectivement ! Bien sûr, ce n’est pas toujours facile. Mais que vous soyez fan de Max Verstappen ou de Fernando Alonso ne devrait pas influencer votre note. Personne ne pourra jamais se détacher complètement de ses préférences et préjugés personnels. Mais le simple fait d’essayer contribue à un système de notation plus équitable. Ne vous laissez pas aveugler par des influences extérieures ! La note doit uniquement refléter ce qui dépendait du pilote lui-même. Un exemple : l’usure des pneus est-elle un facteur lié au pilote ou un facteur externe ? Si les pneus s’usent parce que le pilote a freiné trop tard juste avant, cela devrait avoir un impact négatif sur la note. Si les pneus s’usent en raison d’un défaut matériel, il ne doit y avoir aucune pénalité.
Accordez le plus d’importance à la course ! C’est là que l’on marque des points. La performance le jour de la course devrait compter pour environ 70 % de la note. Les qualifications pour 25 %. Et les trois séances d’essais libres pour 5 % maximum. Une sortie de piste lors des essais libres, au cours de laquelle l’aileron avant s’envole, peut coûter quelques minutes d’entraînement. Une sortie de piste le jour de la course peut coûter la victoire.
Qu’en est-il d’un week-end de sprint ? Dans ce cas, la pondération change légèrement. Dans le sprint, le vainqueur obtient huit points. Dans la course principale, 25. On pourrait donc dire que les qualifications et la course sprint devraient compter pour un tiers de la note, les qualifications et le Grand Prix pour les deux autres tiers. Et la seule séance d’essais libres n’est prise en compte dans l’évaluation que si quelque chose d’extraordinaire s’y est produit. Par exemple, un accident qui a compromis la participation aux sessions suivantes.
N’oubliez pas qui est au volant de quelle voiture ! Il est plus facile de conduire sans faire d’erreur avec une Ferrari qu’avec une Sauber. Cela relativise en partie le fait que Lewis Hamilton parte en pole avec une avance considérable et que Gabriel Bortoleto fasse un tête-à-queue. Cela ne lui serait peut-être pas arrivé dans une Ferrari. Mais…
… posez-vous toujours la question suivante : si deux pilotes étaient au volant de la même voiture, lequel serait le plus performant ? Ainsi, même avec une bonne performance, l’un des pilotes les moins talentueux pourrait obtenir au maximum un 3 ou un 4. Car même lors d’un bon week-end, il serait toujours moins performant dans la même voiture qu’un Max Verstappen lors d’un mauvais week-end. Ne prenez pas cela trop au sérieux ! Bien sûr, notre système de notation vise à classer objectivement les performances des pilotes. Mais au final, cela n’est jamais possible à 100 %. Chacun évalue les choses un peu différemment, et c’est normal. C’est pourquoi il existe trois piliers qui servent de correctifs mutuels. On peut critiquer les autres pour leur opinion, mais cela doit toujours se faire avec le respect nécessaire ! Par exemple, lors des discussions de notre communauté sur les réseaux sociaux.

