À Bilbao, une fresque murale représentant Nico Williams, qui souhaite changer de club, a été vandalisée. Le club s’est alors vu contraint de réagir.
Sur la fresque murale située dans le quartier de Lutxana à Barakaldo, on pouvait voir Nico Williams, son frère Inaki Williams et la légende du club Iker Muniain. Le portrait de Niko a été recouvert de peinture et accompagné d’un message. Traduit du basque, celui-ci dit : « Que tu partes ou que tu restes, tu as perdu le respect ».
Nico Williams, qui a encore un contrat jusqu’en 2027, serait sur le point de signer avec le FC Barcelone. Comme l’a révélé le directeur sportif Deco dans une interview accordée à La Vanguardia, un accord aurait déjà été trouvé avec le joueur de 22 ans : « Nico et d’autres joueurs ont exprimé leur souhait de venir. Si les conditions sont réunies, nous allons essayer. » La clause libératoire de l’attaquant espagnol s’élève à 58 millions d’euros. Le FC Bayern avait également manifesté son intérêt pour le champion d’Europe 2024.
Déclaration claire de Bilbao
L’Athletic Bilbao n’a pas laissé cet acte de vandalisme sans commentaire et prend la défense de son joueur, d’autant plus qu’il ne s’agit apparemment pas de la seule hostilité à son égard. « Le club comprend que la situation actuelle puisse susciter une certaine agitation parmi les supporters de l’Athletic, en particulier lorsqu’elle est alimentée par des rumeurs, de l’arrogance ou du mépris envers notre identité », a déclaré le club. « Respecter l’un des nôtres, c’est respecter l’Athletic lui-même. Ceux qui ont retiré sa photo ne représentent pas ce club. »
La saison dernière, Nico Williams a disputé 45 matches officiels pour Bilbao, marquant onze buts et délivrant sept passes décisives. Les Basques se sont qualifiés pour la Ligue des champions en terminant quatrièmes du championnat. L’Athletic a rappelé qu’il était « l’un des nôtres, un joueur qui a grandi à Lezama, qui est apprécié dans le vestiaire et soutenu par les supporters ». Être fan de l’Athletic, c’est aussi « garder son sang-froid. Défendre l’Athletic, c’est agir avec respect, ne pas se laisser provoquer et rester courtois. »
Un acte doublement inutile
Les supporters en colère se sont d’ailleurs donné beaucoup de mal pour rien. Comme l’a annoncé l’Athletic, l’artiste qui a réalisé la fresque a déjà été contacté afin que la restauration puisse commencer dès que possible. Il bénéficiera de « toute l’aide nécessaire » de la part du club.