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Quand la crise sportive ne fait soudainement plus tout : les Reds et les Wolves avant un duel particulier

La mort de Diogo Jota a provoqué une consternation mondiale cet été. La vie continue, certes, mais le Portugais reste dans les mémoires, surtout avant la première rencontre entre ses deux anciens clubs anglais samedi.

« Le sentiment de perte sera bien sûr particulièrement fort samedi, car c’est la première fois que les équipes anglaises de Diogo s’affrontent depuis sa mort tragique », a écrit Arne Slot dans un message du FC Liverpool. Il a souligné que ses pensées allaient toujours à la famille de l’ancien international portugais (49 sélections, 14 buts).

Sa famille a dû vivre son « premier Noël sans » Diogo Jota, a déclaré Slot, soulignant expressément qu’il ne lui appartenait pas « de leur dire où trouver du réconfort – si tant est que cela soit possible –, mais je ne peux qu’espérer que l’amour et l’affection que Diogo continue de susciter leur apportent au moins un peu de réconfort ».

Diogo Jota est décédé en juillet à l’âge de 28 ans dans un accident de voiture en Espagne, en compagnie de son frère Andre Silva (25 ans). Il laisse derrière lui son épouse Rute Cardoso, qu’il avait épousée dix jours avant sa mort, ainsi que leurs trois enfants. En Angleterre, l’attaquant a joué pour les Wolverhampton Wanderers de 2017 à 2020 (81 matchs, 25 buts), avant de rejoindre le FC Liverpool (158 matchs, 55 buts).

Samedi (16 heures), ses deux clubs anglais s’affronteront pour la première fois depuis son décès. Slot n’est pas le seul à savoir que cela pourrait être émouvant, d’autant plus que le Néerlandais a également déclaré que les « Wolves ont été profondément touchés par la perte d’un joueur et d’un homme si spécial ». L’entraîneur de Wolverhampton, Rob Edwards, qui entraînait les moins de 23 ans à l’époque où Diogo Jota jouait pour les Wolves et qui connaissait donc personnellement le défunt (« C’était tout simplement une personne merveilleuse »), sait également que « ce sera une journée émouvante pour nos fans ».

Les crises sportives passent au second plan

Les Wolves arrivent en pleine crise sportive sans précédent : seulement deux points en 17 matchs, seulement neuf buts marqués et 37 encaissés – un bilan aussi mauvais est sans précédent dans l’histoire de la Premier League. La saison mitigée de Liverpool – les Reds, cinquièmes au classement, sont loin de leurs ambitions – semble presque être un problème de luxe.

Samedi, le sport passera toutefois au second plan. Les spectateurs devraient vivre un moment particulièrement émouvant si l’on en croit un article du Times, selon lequel les jeunes fils de Diogo Jota, Dinis et Duarte, accompagneront le coup d’envoi sur la pelouse. Il est clair qu’une cérémonie commémorative sera organisée en l’honneur de l’ancien footballeur, décédé à l’âge de 28 ans seulement.

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