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Nouvelles accusations contre Rubiales : bronze embrassé, Coombs « caressé » ?

Les accusations contre l’ancien président de la fédération espagnole Luis Rubiales (46 ans) ne cessent de pleuvoir. Des agressions auraient également été commises contre des joueuses de l’équipe nationale anglaise dans le cadre de la finale de la Coupe du monde de cet été.

Luis Rubiales a apparemment touché de manière insistante des footballeuses anglaises et, dans un cas, les a embrassées, après la finale de la Coupe du monde féminine en août, remportée par les Espagnoles 1 à 0. C’est ce que suggère la déclaration de la présidente de la fédération anglaise Debbie Hewitt, qui figure dans les motifs écrits de la décision de la FIFA contre Rubiales, désormais publiés.

Selon Hewitt, Rubiales a « entouré et caressé » le visage de l’internationale anglaise Laura Coombs, ce qui a semblé « un peu étrange » à la présidente de la FA. Il aurait ensuite embrassé « manifestement avec énergie » sa coéquipière Lucy Bronze.

Des photos montrent qu’il a pris Bronze dans ses deux bras, sa bouche se trouvant près de son oreille.

La confusion entre Greenwood et Coombs?

Rubiales, qui a démissionné début septembre de son poste de président de la fédération, s’est défendu des accusations de Hewitt via une prise de position de ses défenseurs juridiques. Celle-ci aurait « interprété un geste d’encouragement comme signifiant que l’accusé était une personne répugnante ». Cette interprétation est « dégoûtante ». La présidente de la FA a en outre omis « volontairement ou par négligence » certains faits.

Rubiales a ainsi souligné que le bronze « non seulement joue en Espagne, mais a également remporté la Super Cup espagnole quelques mois auparavant ». Quant à Coombs, il s’est « blessé en finale », a reçu des points de suture et a dû porter un bandage à la tête. Coombs n’avait toutefois pas joué la finale, Rubiales l’ayant apparemment confondue avec Alex Greenwood.

Après les négociations, la FIFA avait suspendu Rubiales pour trois ans, tout comme le Tribunal espagnol. L’élément déclencheur était son comportement envers les Espagnoles : Rubiales avait embrassé l’internationale Jennifer « Jenni » Hermoso sur la bouche après la victoire en finale contre l’Angleterre à Sydney.

L’affaire a déclenché une tempête d’indignation dans le monde entier. Selon la FIFA, Rubiales a enfreint par son comportement l’article 13 du règlement disciplinaire.

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