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Le départ à Goodwood sème la zizanie : le WEC sanctionne Aston Martin

Une opération RP qui a des conséquences : Aston Martin s’est inscrit trop tard au Goodwood et s’expose désormais à des sanctions de la FIA – La participation a toutefois été autorisée

La participation à l’édition 2018 du Goodwood Festival of Speed a des conséquences pour l’équipe Aston Martin Thor : les commissaires sportifs du Championnat du monde d’endurance (WEC) ont infligé une amende de 500 euros à l’équipe américaine lors des 6 Heures de Sao Paulo qui se déroulaient simultanément, car la participation de l’hypercars pilotée par Ross Gunn, pilote IMSA, n’avait pas été déclarée dans les délais impartis en tant que « test spécial ».

Comme l’indique le document officiel relatif à la sanction, la participation au festival dans le sud de l’Angleterre doit être considérée comme un essai au sens du règlement du WEC. Une inscription dans les délais aurait été nécessaire conformément à l’article 7.3 de l’annexe 9 du règlement sportif.

Celui-ci stipule : « Les essais spéciaux doivent être approuvés par l’ACO/FIA et/ou l’IMSA. La demande doit être soumise au plus tard cinq (5) jours avant le début de l’essai ou de l’activité spéciale, avant 14h00 CET. La décision de l’ACO/FIA et/ou de l’IMSA concernant l’autorisation d’un tel essai est définitive et aucune justification n’est requise en cas de refus. »

Un représentant de l’équipe Aston Martin Thor a reconnu cette omission. Il s’est excusé par écrit auprès de la commission WEC le 12 juillet. La participation du véhicule était purement publicitaire, a-t-il été déclaré lors de l’audience.

Les commissaires ont accepté cette explication et ont autorisé la poursuite de la participation au festival, mais ont sanctionné cette infraction formelle par une amende relativement légère.

Button et ASP doivent également payer

En invoquant des infractions purement formelles, les sanctions sont restées modérées dans d’autres cas également. Une autre amende de 500 euros a été infligée à Jenson Button. L’ancien pilote de Formule 1 avait manqué le briefing obligatoire des pilotes le jeudi précédant la course de 6 heures à Interlagos, selon les informations fournies par son équipe, en raison d’un vol manqué.

Cela n’a pas suffi aux commissaires. Ils n’ont pas considéré cette absence comme un cas de force majeure et ont infligé la sanction standard. Button n’a été autorisé à reprendre le volant qu’après un briefing individuel avec le directeur de course Eduardo Freitas.

Deux amendes de 500 euros ont été infligées à l’équipe ASP : lors de la deuxième séance d’essais libres, l’équipe Lexus, qui a remporté la victoire, avait apporté des modifications à la déclaration des transpondeurs après le début de la séance.

Selon le règlement (article 6.3.1 du règlement sportif), cela n’est pas autorisé. Toute modification doit être effectuée 15 minutes avant le début de la séance. Dans ce cas, la date limite était donc fixée à 15h30, heure locale. La modification n’a été remarquée qu’au moment où la voiture a quitté la voie des stands pour la première fois et n’a été signalée par l’équipe qu’à 15h54, soit neuf minutes après le début de la séance.

Un incident survenu lors de la troisième séance d’essais libres, concernant l’insuffisance des équipements de protection des personnes présentes dans la voie des stands chez Proton Competition, n’a pas donné lieu à de sanction. Comme l’a expliqué l’équipe, le personnel de sécurité chargé de surveiller une entrée réservée aux invités s’était brièvement éloigné de son poste.

Cela a permis à des personnes non autorisées et sans équipement de protection d’accéder au stand. Les commissaires sportifs ont accepté cette explication et ont renoncé à toute sanction.

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