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L’as du tennis allemand manque un nouveau titre du Grand Chelem

Pour la deuxième fois, Laura Siegemund voulait s’assurer le titre en double à l’US Open. Mais elle s’est inclinée en finale

Laura Siegemund n’a pas réussi à remporter son deuxième titre en double à l’US Open. La Schwaboise de 35 ans et sa partenaire de jeu Vera Swonarewa se sont inclinées dimanche en finale du tournoi du Grand Chelem à New York 6:7 (9:11), 3:6 contre la Canadienne Gabriela Dabrowski et la Néo-Zélandaise Erin Routliffe.

Avec Svonareva, Siegemund avait fêté il y a trois ans à New York son seul titre du Grand Chelem en double à ce jour – à l’époque dans des conditions de corona sans spectateurs. Pour leur participation à la finale, le duo a pu se réjouir d’un prix combiné de 350 000 dollars US (327 210 euros).

Premier set plus long

Au cours d’un premier set serré, aucun des doubles n’a concédé son service au stade Arthur Ashe. Siegemund et Svonareva étaient plus proches du break, mais n’ont pas réussi à concrétiser cinq occasions au total. Dans le tie-break, elles ont comblé un retard de 0:4, ont perdu deux balles de set et ont perdu la manche après une balle de tête manquée de Siegemund. Dans le deuxième set, le duo germano-russe a été rapidement mené 3-0, Siegemund s’est fait soigner le dos. Après 2h15 de jeu, elle n’a pas pu faire son retour.

Dabrowski et Routliffe n’en étaient qu’à leur quatrième tournoi ensemble, pour tous deux il s’agissait du premier titre du Grand Chelem en double. Siegemund avait déjà gagné à New York en 2016 en mixte avec le Croate Mate Pavic.

Siegemund : « Cela fait évidemment du bien « 

Il y a à peine deux semaines, elle avait été éliminée de justesse en trois sets par la future gagnante du tournoi, Coco Gauff, lors de son entrée en lice en simple. Elle s’était ensuite plainte du comportement des spectateurs, qui l’avaient huée par moments lors de son duel avec la favorite du public américain.

Après cela, plusieurs personnes sont venues me voir tous les jours, en partie des joueurs ou des entraîneurs et aussi des fans, qui m’ont dit de manière méga-positive : « J’ai adoré ton match ou j’ai adoré ta conférence de presse » », a rapporté Siegemund. « Cela fait évidemment du bien ».

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