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« Copier-coller » lors des tirs au but : Bologne se qualifie pour la finale face à l’Inter

Après la qualification du champion SSC Naples pour la finale de la Supercoppa jeudi, le vainqueur de la Coupe, Bologne, a suivi le mouvement. Les Rosoblu ont rattrapé leur retard face à l’Inter, ont résisté à une pression constante et ont finalement remporté le match 3-2 lors d’une séance de tirs au but pour le moins curieuse.

L’entraîneur de Bologne, Vincenzo Italiano, a réagi à la défaite 0-1 contre la Juventus Turin en effectuant quatre changements : Holm, Odgaard, Bernardeschi et Castro ont remplacé Zortea, Ferguson, Cambiaghi et Dallinga. Du côté de l’Inter, l’entraîneur Cristian Chivu a même fait entrer une demi-douzaine de nouveaux joueurs après la victoire 2-1 contre le CFC Genua 1893 : Josep Martinez (gardien), de Vrij, Mkhitaryan, Dimcarco, Bonny et Thuram ont remplacé Sommer (gardien), Akanji, Sucic, Carlos Augusto, Lautaro Martinez et Esposito.

Malgré une équipe entièrement renouvelée, les Nerazzurri ont pris un départ de rêve. Après seulement quelques secondes, ils ont récupéré le ballon face à une équipe de Bologne qui avait remonté le terrain : Bastoni a déboulé sur le côté gauche et a centré magnifiquement vers Thuram, qui a marqué d’une superbe volée au deuxième poteau pour porter le score à 1-0 après seulement 70 secondes de jeu.

Début fulgurant et malchanceux

Avec ce 1-0 en poche, l’Inter s’est replié en contre-attaque et a laissé le ballon aux Rosoblu, qui sont mieux entrés dans le match après environ dix minutes, ont pris le contrôle du ballon et ont failli égaliser à la 22e minute : Bernardeschi a toutefois échoué face au gardien Martinez.

Fidèle à la devise « ce n’est que partie remise », Bologne a toutefois égalisé avant la mi-temps, notamment grâce à un peu de chance. Sur une passe en hauteur, le ballon a malencontreusement touché le bras droit de Bisseck, ce qui a conduit l’arbitre Daniele Chiffi à accorder un penalty après consultation du VAR. Orsolini l’a transformé d’un tir sûr du pied gauche au centre (35e).

L’Inter montre un autre visage

Il n’y a pas eu d’autres buts en première mi-temps, mais Bernardeschi est malheureusement tombé sur son épaule gauche et a dû être remplacé par Rowe (40e). À la reprise, il n’y a pas eu d’autres changements, mais les Milanais ont montré un autre visage. Si les Nerazzurri avaient été trop passifs en première mi-temps, ce n’était plus le cas à la reprise : l’Inter a accéléré le rythme, augmenté l’intensité et mis une pression énorme sur Bologne, à tel point que les Rosoblu ont eu du mal à sortir de leur moitié de terrain pendant cette phase.

Le but semblait inévitable, mais Luis Henrique (54e) et Dimarco (56e) ont échoué face à Ravaglia, tandis qu’un penalty supposé en faveur de Bonny a été annulé par l’arbitre Chiffi après consultation du VAR (57e). Le score est donc resté de 1-1. Les Milanais se sont montrés très actifs, mais ont eu du mal à trouver la dernière passe. Cela s’explique également par le fait que Bologne alignait désormais six à sept joueurs dans et autour de sa surface de réparation, réduisant ainsi les espaces.

La loterie des tirs au but décide du sort du match

À la 71e minute, Chivu a notamment fait entrer l’attaquant vedette Lautaro Martinez, qui a tenté un tir puissant un peu plus tard, mais a échoué face à Ravaglia (80e), avant que Bastoni (81e), Dimarco (82e) et de Vri (85e) ne manquent de peu le cadre. Comme Rowe a été bloqué de l’autre côté (88e) et que Martinez a brillamment repoussé une frappe de Fabbian (90e+1), le score était toujours de 1-1 après les 90 minutes réglementaires, de sorte que la décision a dû se faire aux tirs au but, car il n’y a pas de prolongation en Supercoppa.

La séance a alors pris une tournure étrange et pourrait être décrite comme un « copier-coller », car ce que faisait l’Inter, Bologne le faisait aussi : Lautaro et Ferguson ont d’abord marqué, tandis que Bastoni et Mori ont tiré trop faiblement et ont échoué face au gardien adverse, avant que Barella puis Miranda n’envoient le ballon dans les tribunes. Après que le ballon roulé de Bonny ait atterri dans les bras de Ravaglia, Rowe s’est toutefois démarqué. C’est justement l’Anglais qui a marqué sans hésiter et a permis aux Rosoblu d’accéder à la finale.

De Vrij a certes maintenu les espoirs de l’Inter en égalisant à 2-2 avec l’aide de la barre transversale, mais Immobile a littéralement enfoncé le dernier clou dans le cercueil de l’Inter en marquant d’un tir puissant dans la lucarne droite, également avec l’aide de la barre transversale. En finale lundi, Bologne affrontera donc Naples, qui s’est imposé 2-0 contre Milan jeudi lors de la première demi-finale. En Serie A, les deux équipes ne reprendront le championnat qu’après Noël, le dimanche 28 décembre : Naples se rendra à Cremonese à 15 heures, tandis que Milan accueillera Hellas Vérone dès 12h30.

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