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Ancienne valeur de 25 millions d’euros : l’ex-Mainzien Gbamin s’en va chez l’avant-dernier de Ligue 2

Jean-Philippe Gbamin (28 ans) était considéré comme une grande promesse lorsqu’il a quitté Mayence 05 pour Everton en 2019. Quatre ans plus tard, la situation a radicalement changé – il y a des raisons à ce transfert qui peut paraître surprenant.

Deux mois d’entraînement individuel avec un coach de fitness et un physiothérapeute et nutritionniste peuvent paraître longs. Très long. Depuis ce lundi, le temps sans club est enfin terminé pour Jean-Philippe Gbamin. L’ancien joueur de Mayence a signé un contrat jusqu’à l’été 2024 avec l’US Dunkerque, l’avant-dernière équipe de Ligue 2, même si le club n’a pas encore communiqué sur le sujet.

« Cela ressemble à un choix étrange », « Mais maintenant il est plus proche de sa famille et peut se qualifier pour la Coupe d’Afrique. Pour cela, il doit jouer ».

Il reste six matchs de lutte contre la relégation au milieu de terrain central pour retrouver le rythme. Il n’est pas certain que cela suffise pour que l’international ivoirien aux 17 sélections soit appelé par l’entraîneur Jean-Louis Gasset après des mois d’absence.

En jouant au football-tennis, il a fait craquer son tendon d’Achille

Il y a tout juste un peu plus de quatre ans, le FC Everton payait 25 millions d’euros en août 2019 au 1er FSV Mainz 05. Gbamin et son conseiller avaient alors délibérément choisi de ne pas encore jouer dans un club de premier plan, afin que l’adaptation à l’intense Premier League se fasse progressivement. Ce plan a très mal tourné.

Chez les Toffees, Gbamin devait combler le vide laissé par le départ d’Idrissa Gueye pour le Paris Saint-Germain, un transfert de 32 millions d’euros. Mais le corps n’a pas joué le jeu. Après une pause estivale trop courte, l’Ivoirien blessé a été directement jeté dans l’eau froide des matchs officiels, explique Collignon.

Pas d’approche prudente via l’équipe réserve, comme on le voit en Allemagne ou en France. Dès la deuxième journée contre Watford (1:0), le sixième joueur, très fort dans les duels, a joué pendant 90 minutes.

Conséquence : Gbamin s’est gravement blessé à la cuisse droite, a été opéré et a été longtemps absent. Lorsqu’il est revenu, la pandémie avait pris le contrôle du football. Pour couronner le tout, il n’a fallu que quelques semaines pour qu’il soit à nouveau à plat : le tendon d’Achille a craqué en jouant au football-tennis : déchirure, dix mois d’arrêt. Au retour suivant, Carlo Ancelotti était déjà de l’histoire ancienne, Rafael Benitez était aux commandes – et n’avait que peu d’utilité pour le convalescent.

« A partir de là, il pouvait à nouveau sourire « 

« C’était un cauchemar », dit Collignon. « Mais il va en tirer des leçons ». A l’avenir, Gbamin communiquera plus clairement lorsqu’il ne sera pas vraiment en forme, a-t-il ajouté. Les deux parties, Everton et le milieu de terrain, auraient commis des erreurs.

Il est parti en prêt en février 2022 au CSKA Moscou, où il a directement fait partie du noyau dur, puis en août à Trabzonspor. Comme les Turcs ne payaient entre-temps plus de salaire à l’ambitieux milieu de terrain, celui-ci a voulu interrompre le prêt. Le Hertha BSC aurait volontiers repris Gbamin en janvier de cette année, l’entraîneur Sandro Schwarz le connaissait en effet de Mayence. Mais le veto du club d’Everton a fait échouer la transaction.

Un retour en Angleterre cet été n’était finalement plus envisageable pour Gbamin. Vingt minutes avant la fin du deadline day, comme le raconte son conseiller, les parties ont résilié le contrat. Juste à temps pour pouvoir rejoindre un autre club à tout moment, même en cours de saison. « A partir de là, il a pu retrouver le sourire », explique Collignon.

Pour 5000 euros par mois, il employait un mini-staff privé

Selon son conseiller, le professionnel a renoncé à l’équivalent de plus de cinq millions d’euros de salaire pour la dernière année de son contrat afin de se sentir enfin libre. Seulement, un nouvel employeur approprié s’est fait attendre. Pour l’Ivoirien dans la force de l’âge, c’est le pire des scénarios possibles.

Collignon rapporte que des contacts ont été établis avec plusieurs clubs de Bundesliga au cours des derniers mois. Mais aucun club n’a vu de besoin au poste de Gbamin. Le joueur de 28 ans aurait pourtant préféré retourner en Allemagne. Pour environ 5 000 euros par mois, il employait un mini-staff privé et se maintenait en forme – autant que possible sans entraînement collectif.

Maintenant, c’est Dunkerque, au bord de la mer du Nord, non loin de la frontière belge. L’opération doit profiter aux deux parties, au club en lutte contre la relégation et au joueur pour se rendre à nouveau intéressant. L’été prochain, Gbamin devrait poursuivre sa carrière en première classe, de préférence en Bundesliga. Si son corps le permet

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