Grâce à une victoire méritée 2-1 contre les États-Unis, pays hôte, le Mexique, détenteur du record du nombre de victoires, a remporté une nouvelle fois la Gold Cup de la CONCACAF, malgré un retard pris en début de match.
Par rapport à la victoire 2-1 contre le Guatemala en demi-finale, le sélectionneur américain Mauricio Pochettino n’a pas procédé à des changements dans son onze de départ. L’Argentin a ainsi aligné la même formation de départ pour la troisième fois consécutive.
Du côté mexicain, l’entraîneur Javier Aguirre a quant à lui procédé à des changements défensifs sur les ailes après la victoire 1-0 en demi-finale contre le Honduras : Javier Sanchez et Jesus Gallardo ont remplacé Julian Araujo (absent) et Mateo Chavez (remplaçant).
Richards choque le Mexique dès le début, mais Jimenez répond
Malgré un pressing haut des Mexicains dans les premières minutes, les États-Unis ont pris un départ de rêve : sur un coup franc tiré depuis le milieu de terrain, l’ancien joueur de Bundesliga Chris Richards (Bayern, Hoffenheim) a placé une tête qui a rebondi sur la barre transversale avant de franchir la ligne de but (4e). Le Mexique a ensuite eu besoin de quelques minutes pour se remettre du choc de ce but précoce.
Mais plus la première mi-temps avançait, plus le tenant du titre entrait dans le match. Après que Gilberto Mora, 16 ans, ait contraint le gardien américain Matt Freese à intervenir pour la première fois (24e), le Mexique a égalisé à 1-1 : suite à une passe astucieuse, Raul Jimenez a marqué d’une frappe puissante à dix mètres (27e). Les Mexicains ont ensuite continué à mettre la pression, Mora testant à nouveau Freese (40e).
Ce n’est que peu avant la pause que les États-Unis, qui n’étaient parfois même pas sortis de leur moitié de terrain, se sont à nouveau montrés dangereux. Le gardien mexicain Luis Angel Malagon a sauvé son équipe d’un but sur une longue passe, avec un peu de chance, en repoussant le ballon de la tête (45+1). Une avance américaine à la mi-temps aurait toutefois été flatteuse.
Le VAR annule une décision de hors-jeu, le but d’Alvarez est validé
Après la reprise, le Mexique a de nouveau dominé. Roberto Alvarado a vu son tir passer juste à côté du but (51e). Mais les États-Unis se sont accrochés dans les duels et n’ont pratiquement plus laissé leurs adversaires tirer au but.
Jusqu’à la 77e minute : après un coup franc et une prolongation de la tête, Edson Alvaraz a marqué à bout portant. Le drapeau de l’arbitre assistant s’est d’abord levé. Mais après vérification du VAR, la position de hors-jeu a été révisée et le but a finalement été validé, portant le score à 2-1 pour le Mexique, qui méritait largement cette victoire.
Dans le temps additionnel, Patrick Agyemang a failli égaliser pour les États-Unis (90+2). Mais au final, le Mexique, détenteur du record de victoires, s’est imposé de justesse et a ainsi défendu son titre de 2023, remportant pour la première fois depuis 2011 deux Gold Cups consécutives.
Avant le tournoi, plusieurs stars américaines, certaines blessées, d’autres pour d’autres raisons, avaient déclaré forfait pour la Gold Cup, notamment Christian Pulisic et Timothy Weah.